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27 avr. 2023
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Balmain met en avant sa ligne de joaillerie avec des corners dans ses boutiques

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27 avr. 2023

Un an après avoir introduit sa toute première ligne de joaillerie, Balmain semble vouloir accélérer sur ce segment à fort potentiel. La maison de mode parisienne, détenue depuis 2016 par le fonds Mayhoola appartenant à la famille royale du Qatar, a en effet ouvert depuis peu des corners consacrés à ses collections de bijoux dans certaines de ses boutiques les plus importantes, comme celles de Paris, New York et Milan, et envisage de les déployer aussi dans ses magasins porte-drapeaux de Shanghai et Los Angeles.


Balmain a réaménagé certaines boutiques pour accueillir ses collections joaillières - Balmain Fine Jewelry - ph Arianna De Angelis


Si elle ne donne pas de chiffres, la maison indique toutefois que "Balmain Fine Jewelry a obtenu, dès le départ, un rapide succès, grâce à un design audacieux qui réinterprète les éléments icônes issus des archives de Balmain". Cette ligne joaillière se partage en deux collections principales, Emblem et Labyrinth, réunissant un total de 23 pièces (colliers, bracelets, boucles d'oreille, etc.) fabriquées dans des ateliers français à partir d'or éthique 18 carats, de minéraux "conflict free", c’est-à-dire qui ne sont pas issus de conflits, et de pierres précieuses traçables. Les prix vont de 1.500 et 22.000 euros.
 
La première des deux collections, Emblem, se caractérise par un mélange d’or jaune, de diamants, d’onyx et de tsavorite, puisant des références à la fois dans le blason héraldique de Balmain et dans certains détails de la collection qu’Olivier Rousteing avait conçue pour l'automne-hiver 2012/13 autour du thème des œufs du joailler Fabergé. Les créations de la collection Labyrinth en or jaune reprennent le motif du labyrinthe développé pour la première fois par Pierre Balmain en 1970, en s’inspirant des jardins de la Renaissance à la française, et réintroduit dans les collections par l'actuel directeur artistique.
  
La ligne Fine Jewelry a été lancée au printemps 2022 sous l’égide d'Olivier Rousteing, qui s’est associé pour ce projet au jeune groupe suisse de Lugano, Adorisa, à qui a été confié en licence la création, la production et la distribution des collections. Celles-ci sont actuellement commercialisées par quelques e-tailers, tels Net-a-Porter et Farfetch, et une vingtaine de revendeurs spécialisés dans le monde, notamment aux États-Unis et au Royaume-Uni. L'objectif étant d'élargir fortement la distribution.

Pour mettre en avant cette nouvelle catégorie de produits, ont été créés spécialement des présentoirs de bijoux à fond noir en verre et métal doré, qui s’insèrent parfaitement dans l’atmosphère d’hôtel particulier parisien des boutiques Balmain. Notamment à l’adresse milanaise, sur la prestigieuse Via Montenapoleone, où vient d’être dévoilée la nouvelle installation de ce corner durant la Semaine du Design.
 
"Il est important que le design de chaque espace Balmain mette l’accent sur la deuxième partie du nom officiel de la maison: Balmain Paris", explique dans un communiqué Olivier Rousteing, en précisant qu’il n’est pas question pour autant de s’appuyer sur une imagerie carte-postale de Paris. "Au contraire, tout comme nous le faisons pour les bijoux Balmain, nous interprétons notre héritage de manière contemporaine et innovante, en évitant tout cliché.".

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