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22 juil. 2013
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Barbara Franchin: "Il y a une plus grande maturité aujourd’hui chez les jeunes"

Publié le
22 juil. 2013

Véritable âme du concours pour jeunes créateurs ITS (International Talent Support), qu’elle porte à bout de bras depuis 2001, Barbara Franchin écume les écoles de mode et de design du monde entier pour faire émerger la créativité des lieux les plus reculés de la planète. Au terme de la 12e édition d'ITS, qui s’est tenue à Trieste les 12 et 13 juillet, elle dresse le bilan et analyse les tendances du moment.

Barbara Franchin


FashionMag: Vous avez eu du mal à organiser ITS 2013?
Barbara Franchin: Cette année a été la plus dure de toutes. Avec la crise, les institutions publiques ont supprimé toutes leurs subventions. Certes, le soutien public ne représentait que 10% de notre budget, mais c’était une aide importante. Les difficultés économiques nous ont appris à rationaliser davantage notre organisation, mais ITS nécessite un travail de préparation énorme. Eve, la société qui organise ce concours, emploie 10 personnes à plein temps et 80 à l’approche de l’événement. C’est une machine complexe. Nous démarrons en septembre avec une tournée mondiale dans toutes les écoles de mode, puis nous devons procéder à la première sélection parmi plus de 1 000 candidatures et portfolios qui nous arrivent chaque année. Il y a ensuite la constitution du jury et une deuxième sélection, et enfin la production de l’événement. Nous avons réussi à nous en sortir cette année grâce à l’arrivée d’un nouveau partenaire, Swatch, qui s’est ajouté à nos principaux sponsors [Diesel, YKK, Swarovski, ndlr].

FM: Vos archives abritent les collections des finalistes et les portfolios de candidatures que vous recevez du monde entier. Par rapport aux portfolios que vous sélectionnez, ne vous est-il jamais arrivé d’être déçue par la collection présentée par la suite?
BF: Les candidats confectionnent ces portfolios pour illustrer leur projet, une mini collection de 5 à 8 pièces qui correspond en général à celle de leur fin d’études. Certains sont de véritables petits chefs-d’œuvre. Nous recevons de tout! Des portfolios nous sont arrivés dans des blocs de ciment ou de glace, dans des animaux empaillés. Nous avons même reçu des meubles, où chaque tiroir recelait un dessin. Mais souvent les portfolios les plus fous n’aboutissent pas aux collections les plus belles.

FM: Quels sont les pays les plus créatifs?

BF: En ce moment, les Asiatiques sont très focalisés et concentrés. Japonais, Coréens et Chinois sont très actifs. Ils s’efforcent de toutes les manières à me faire comprendre leurs projets. Ils sont très motivés et habitués à lutter durement pour obtenir ce qu’ils veulent. Il y a notamment une forte croissance économique des Chinois et des Coréens qui leur permet de venir en Europe et de se présenter au monde. Et puis la créativité tourne. En ce moment, l’Europe est en phase de récession, moins de jeunes peuvent se permettre les coûteuses écoles de mode. Il y a donc moins d’étudiants européens.

FM: Quelles grandes tendances se sont dégagées cette année?
BF: Nous assistons à un grand retour de la matière, déclinée dans toutes les versions possibles. Il y a toujours une approche intellectuelle, mais accompagnée de cette recherche sur la matière qui est utilisée comme une clé de lecture. Par exemple, les bijoux ne sont plus montés de manière traditionnelle mais conçus comme des sculptures. D’une manière générale, il y a une plus grande maturité aujourd’hui chez les jeunes. Ils ont le sens de ce qu’ils font, de comment ils le pensent et de comment ils veulent le raconter. Il ne se contentent plus de confectionner juste le vêtement, ils pensent aussi à tout le contexte autour. Faire le designer ne suffit plus, ils commencent à avoir plus d’expérience et à travailler davantage sur tous les aspects.

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