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24 mars 2009
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Barnabé Hardy se dévoile

Publié le
24 mars 2009

Son dada, ce sont les blousons pour homme. En particulier en cuir. Las de l’offre traditionnelle, Barnabé Hardy a donc décidé de créer sa propre collection. C’est un sans faute pour l’hiver : neuf pièces ultra soignées ont fait leur apparition, aussi modernes qu’intemporelles.


Collection Barnabé Hardy

Cela faisait plusieurs saisons qu’il planchait sur le projet. L’année dernière, lui qui aujourd’hui partage son temps entre plusieurs marques de mode comme freelance, a enfin décidé de se lancer.

Des matières aux découpes, les choix sont précis et on admire l’œil exercé. Il l’a d’ailleurs porté pendant huit ans sur l’homme Balenciaga, quitté en juillet 2007. De là et de ses préférences stylistiques, il a donc tissé la trame de sa collection.

Elle tourne toute entière autour du cuir, celui « qui capte la lumière, qui vit », et comprend huit blousons en agneau plongé plus un modèle en poulain. Le tout dominé par des couleurs foncées : noir, chocolat ainsi que le kaki disponible pour certains modèles.


Blouson Barnabé Hardy

Le script de la série ? Des « blousons pensés comme des sacs », selon le créateur. Autrement dit, des blousons où l’on peut glisser l’indispensable sans déformer sa forme et alourdir l’allure de celui qui le porte. Il lui fallait donc en passer par les poches. A l’intérieur comme à l’extérieur, passepoilées, zippées, elles sont discrètes et selon le modèle, participent à son style.

D’ailleurs, malgré le petit nombre de pièces, le registre est large, allant de l’urbanwear, avec un blouson à capuche doublée de cuir perforé, au modèle en poulain rutilant pour le plus habillé. Pour la plupart, les coupes sont saillantes, près du corps mais sans jamais gêner le mouvement. Car c’est bien là l’essentiel pour Barnabé Hardy qui veut « les voir portés dans la rue, vivre et se faire au fil des gestes ».


Blouson Barnabé Hardy

D’où une politique de prix qui s’adapte aux réalités commerciales, et plutôt bienvenue dans le contexte actuel. Pas question donc d’afficher des sommes insolentes, contrairement à bon nombre de marques qui n’hésitent pas à surfer sur la vague de la qualité pour se justifier.

Barnabé Hardy lui ménage Monsieur et affiche des montants allant de 900 à 3 000 euros, pour celui en poulain. Et c'est la même philosophie pour la collection été, qui arrive prochainement.

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