Baromètre Eurelia : les ventes en baisse au Portugal et en France 

Auteur :

Bruno Joly

Publié le
2 mars 2015

Quel bilan pour 2014 ? Eurelia, fédération européenne des enseignes spécialisées, liée à la fédération française Procos, affiche un certain optimisme avec six des huit marchés observés en progression. Seuls le Portugal et la France affichent une baisse sur l’ensemble de l’année.

En France, en décembre, l’activité du commerce de détail spécialisé s’est redressée pour finir à +2,2 % par rapport à décembre 2013 à périmètre comparable, selon l’enquête du panel mensuel de Procos (50 enseignes interrogées sur leurs performances dans 50 pôles de référence, situés dans 15 agglomérations).

Malgré tout, le cumul annuel à -0,6 % reflète les difficultés à retrouver les rendements d’avant crise de 2009.

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Au Portugal, L’année se termine en léger négatif, comme 2013, seul le secteur de l’équipement de la maison trouve la croissance.

Surprenante est la situation allemande. L’économie du pays de Goethe affiche des indicateurs positifs, mais sa consommation domestique reste un point faible jusqu’à maintenant. La stabilisation des ventes y est-elle due à la prudence des consommateurs ou à la concurrence Internet notamment des pure players ?

Les informations rassurantes sont clairement le redressement de l’Espagne qui s’est confirmé et la Pologne, en positif, moins impactée que craint par la crise en Russie.  

En Espagne, le redressement des ventes observé depuis fin 2013 se confirme. L’année dernière s’est terminée sur un bon mois de décembre (+3,3 %) et génère au final - ce qui n’était pas arrivé depuis plus de 5 ans - un cumul annuel positif. Ce signe tant attendu ne doit pas faire oublier la fragilité de la situation, souligne Eurelia, avec un chômage élevé et des salaires amoindris, des enjeux politiques et économiques.

En Italie, de même, les indicateurs sont au vert. Après deux années stables et une en baisse, le marché italien affiche un sursaut inattendu. Les ventes y sont portées par les promotions. La chance pour les marques est la fréquentation en magasins, les Italiens appréciant le shopping dans les boutiques physiques.

En Belgique, le léger positif est venu des rues n°1 des grandes villes, Bruxelles et Anvers en tête, alors que les centres commerciaux ont marqué le pas, aussi bien en fréquentation qu’en résultat.

En Suisse, une deuxième année consécutive de stabilisation s’ouvre sur une inconnue : l’impact sur le déblocage du franc suisse.