Publicités
Publié le
31 oct. 2017
Temps de lecture
2 minutes
Télécharger
Télécharger l'article
Imprimer
Taille du texte

Beauté sélective : des résultats contrastés selon les villes de France

Publié le
31 oct. 2017

Alors qu’en 2016 en France les marques de beauté du sélectif ont enregistré un recul des ventes de 2 %, les performances des grandes villes sont plus contrastées. C’est ce que montre une étude commune du groupe d’études NPD et du spécialiste du traitement de l'information Experian portant sur l’analyse des tendances d’achat beauté en parfumeries et grands magasins dans les dix plus grandes villes de France.


Le marché de la beauté prestige enregistre des performances différentes selon les villes


Première observation, dans certaines villes, le dynamisme démographique explique en partie le dynamisme de la demande. Ainsi, alors que Bordeaux et Toulouse maintiennent leur niveau de vente en 2016 grâce à l’évolution de leur population (+3 % et +4 % respectivement entre 2013 et 2016), la zone Lille-Roubaix-Tourcoing a vu ses ventes de produits prestige s’effriter de 3 %, alors que la population y a faiblement augmenté (+1 %).

Autre facteur : l’âge de la population. Là où les 18-34 ans sont surreprésentés, les ventes de maquillage enregistrent de meilleurs résultats. A Lyon par exemple, où ces fameux millennials sont 1,5 fois plus nombreux que la moyenne hexagonale, le poids du maquillage est de 18 % en valeur, contre 15 % au niveau national. Même constat à Montpellier, ville très estudiantine, où les ventes de maquillage sont plus importantes qu’au niveau national, 17 % contre 15 %.

Dans les villes dites « seniors », le segment des soins est dynamique. Un phénomène qui s’accentue dans les agglomérations où le pouvoir d’achat est élevé. Après Paris, c’est Nice, où les plus de 55 ans sont surreprésentés, qui affiche la plus grande part de produits de soin, 22 % contre 17 % au niveau national. Outre les produits solaires, les produits anti-âge y sont plus plébiscités qu’ailleurs et représentent 10 % des ventes totales contre 8 % sur la moyenne France. Enfin, la dépense moyenne pour un soin anti-âge à Nice est d’environ 100 euros contre 80 euros à Lille (le revenu moyen des ménages à Lille est inférieur de 25 % à celui des ménages niçois).

Au niveau local, le tourisme influence évidemment fortement les performances de la beauté sélective. En 2016, en raison des attentats, Paris avait enregistré un recul très marqué de sa fréquentation touristique, affectant le circuit sélectif, en recul de 9 % en 2016 par rapport à 2015. A l’inverse, au premier semestre 2017, la capitale affiche une progression de 6 % des ventes sur le secteur et ce au moment où Paris et la région Ile-de-France connaissent, selon le Comité Régional du Tourisme (CRT), la plus haute fréquentation touristique depuis 10 ans.

Tous droits de reproduction et de représentation réservés.
© 2024 FashionNetwork.com