Berlin (Reuters) - Beiersdorf, le fabricant des crèmes Nivea, a promu Stefan De Loecker au poste de président du directoire à compter du 1er janvier avec pour mission d’accélérer le virage de la société vers le numérique et son développement à l’international.

Le groupe allemand avait dit en juin que Stefan Heidenreich, 55 ans, président du directoire depuis 2012, quitterait ses fonctions au terme de son mandat s’achevant fin 2019 ou plus tôt si un successeur lui était trouvé.

Stefan De Loecker, un Belge de 51 ans, avait été nommé au même moment vice-président du directoire chargé du développement de la stratégie de Beiersdorf. Transfuge du distributeur britannique Tesco, il a rejoint Beiersdorf en 2012 comme vice-président pour le Proche-Orient, après avoir passé l’essentiel de sa carrière au sein du géant agroalimentaire suisse Nestlé.

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Le président du conseil de surveillance de Beiersdorf, Reinhard Poellath, a estimé que Stefan De Loecker était le candidat idéal pour le poste. « Le conseil de surveillance soutient fermement l’accent mis sur les consommateurs, les soins dermatologiques, la numérisation, l’internationalisation et la croissance durable », déclare-t-il dans un communiqué.

Stefan Heidenreich, entré en fonction au moment où Beiersdorf voyait sa marge bénéficiaire reculer et sa part de marché fléchir face à des concurrents comme L’Oréal. Le groupe a commencé à regagner du terrain sous sa direction à la faveur du plan Blue Agenda, centré notamment sur les pays émergents.

Le départ de Stefan Heidenreich a amené les analystes à s’interroger sur l’avenir de ce plan et sur un éventuel désaccord avec la famille Herz, qui contrôle Beiersdorf via son holding Maxingvest. Beiersdorf doit publier ses résultats trimestriels le 30 octobre.