Bercy: la "french Touch" passée au crible ?

Auteur :

Bruno Joly

Publié le
7 mars 2013

Mercredi dernier, une quinzaine de marques étaient avec la Fédération Française du Prêt-à-porter Féminin invitées à déjeuner avec Nicole Bricq, ministre du Commerce extérieur. "Le prêt-à-porter, c’est aussi l’image de marque de la France. C’est un premier échange et il y en aura d’autres", commente-t-on au ministère, satisfait des deux heures d'échanges. "La rencontre a été très conviviale. La ministre est là pour parler aux entreprises et elle veut les rencontrer en direct. Il ne faut pas oublier non plus qu’on ne peut lui demander de vendre à la place des entreprises", résume Jean-Pierre Mocho, président de la fédération.

Ainsi ont été abordés notamment la manière d’exporter ensemble, les marchés clés, le système des aides à l’export, la notion de made in France… "Chaque entreprise a pu exprimer dans un climat détendu ses problématiques selon sa taille et son segment de marché", commente Fabrice Raoul, directeur commercial de Didier Parakian.

Deux critiques ont cependant pu être émises sur la rencontre. "Avec quinze participants qui s’expriment, les deux heures sont vite écoulées", commente ainsi un participant. "Je n’avais pas de but précis en venant mais j’espérais qu’on aborderait des problèmes de fond sur l’avenir. Or, certains sont venus pour faire le lobbying des subventions et des salons à l’international", ajoute un autre participant.

Ainsi, avec autant d’intervenants, 45 pays ont été jugés prioritaires ! Et à regarder la liste des participants au déjeuner, on pouvait imaginer deux états d'esprit. Avec ceux sans doute habitués à travailler en partenariat avec les fédérations et ceux qui ont l'habitude de travailler ...en solitaire !