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Paul Kaplan
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15 nov. 2018
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Beyoncé reprend le contrôle d'Ivy Park après la controverse autour de Philip Green

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Paul Kaplan
Publié le
15 nov. 2018

La superstar Beyoncé Knowles a pris le contrôle total de la ligne de sportswear Ivy Park, qu'elle avait lancée il y a deux ans dans le cadre d'un accord conclu avec le patron de Topshop, Philip Green, actuellement en pleine tourmente.


Ivy Park


La chanteuse a racheté les parts de l'homme d'affaires dans la société, quelques semaines après les accusations concernant le comportement inapproprié de ce dernier envers plusieurs membres du personnel de son empire de la mode, Arcadia, sur fond de harcèlement et de racisme.

Un porte-parole d'Ivy Park a confirmé jeudi matin que le contrat de cession avait pris effet, sans divulguer aucune information financière.

Selon lui, les discussions autour de ce rachat ont duré « près d'un an » : elles étaient donc antérieures aux récentes allégations concernant Sir Philip Green. Il a confirmé que la société de gestion de Beyoncé, Parkwood, détenait désormais 100 % de la marque Ivy Park. Auparavant, il s'agissait d'une coentreprise à parts égales avec Topshop.

Qu'en est-il d'Ivy Park ? Sa relation avec Queen B se resserrant davantage, la marque a certainement un avenir prometteur. Parkwood a déclaré que Topshop honorerait les commandes passées jusqu'ici et que la griffe continuerait à être distribuée par la chaîne britannique, ainsi que chez le géant du sport JD Sports et chez Selfridges.

Le projet Ivy Park est dans les tuyaux depuis 2014. En 2016, son lancement avait recueilli un succès retentissant, Beyoncé et Topshop ayant réussi à surfer sur l'immense popularité de la chanteuse et sur la progression continue du marché du sportswear, de plus en plus prisé par les jeunes consommateurs.

Mais dans les mois qui ont suivi le lancement, la collaboration avec l'homme d'affaires britannique s'est révélée moins fructueuse, du moins en ce qui concerne l'image publique de la marque. Ses ennuis, dont on a beaucoup parlé, ont commencé sous le feu des vives critiques émises par les politiques, les médias et le public au sujet de son rôle dans l'effondrement de la chaîne BHS. Sans compter le déclin des ventes chez Arcadia, la marque Topshop en particulier ayant du mal à se développer et à se remettre des problèmes rencontrés en Australie, ou, plus récemment, de son départ du marché chinois.

La mauvaise publicité autour de Philip Green a atteint son paroxysme le mois dernier, lorsqu'il a attaqué un journal en justice pour l'empêcher de publier un article sur son comportement présumé, avant que son nom ne soit dévoilé au Parlement britannique par un député non assujetti à cette injonction. L'homme d'affaires confie avoir vécu « la pire semaine de ma vie » après ces révélations, avant de nier « catégoriquement et totalement » toute allégation de « comportement sexuel ou raciste contraire à la loi ».

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