Baisse de la fréquentation pour la cinquième édition de Milano Unica. La manifestation, qui regroupe les salons Ideabiella, IdeaComo, Moda In, Prato Expo et Shirt Avenue, a attiré 33 800 professionnels contre 35 500 l’an passé.

Salon "Moda in" au Milano Unica

Une baisse de 6 % en grande partie imputable à la quasi-absence des acheteurs américains et japonais, « probablement découragés par la chute constante du dollar et du yen », indiquent les organisateurs dans un communiqué. La force actuelle de l’euro en a certainement découragé plus d’un, mais en a aussi attiré d’autres. Le nombre d’acheteurs en provenance d’Europe de l’Est a ainsi grimpé de 10 % par rapport à 2006, principalement grâce à la Pologne et à la Roumanie. L’Extrême-Orient n’est pas en reste, la Chine et la Corée du Sud ayant massivement répondu à l’appel.

« Nous sommes particulièrement heureux du nombre de sociétés et surtout d’acheteurs ayant participé au salon pendant ces quelques jours », explique Paolo Zegna, président de Milano Unica. « Une légère diminution dans la fréquentation n'est pas significative dans ce cas précis. Cependant, nous ne pouvons pas ignorer les signaux venant des Etats-Unis et du Japon ».

Ils sont 718 exposants dont 557 étrangers à avoir fait le déplacement. Ce sont au total 18 556 créations qui ont été présentées sur les 28 000 mètres carrés des cinq salons. A 25 % européens, les stands étrangers étaient en majorité français, espagnols, anglais, portugais et allemands.

Cette cinquième édition de Milano Unica a, entre autre, profité d’une vaste campagne publicitaire internationale orchestrée par la commission italienne du commerce extérieur, la Chambre de commerce de milan, et le Ministre italien du commerce international, Emma Bonino.

« Milano Unica doit maintenir son leadership global dans le secteur du textile, et pas seulement par la présentation de produits haut de gamme », souligne Paolo Zegna. « Pour cette raison, le réseau entier, les exposants, ainsi que la Lombardie et les autres régions italiennes spécialisées dans la production textile doivent travailler ensemble et démontrer qu'ils croient vraiment en ce défi ».