Auteur :
Olivier Guyot
Olivier Guyot
Publié le
18 févr. 2011
18 févr. 2011
Bleu de Paname lance une mini collection féminine
Auteur :
Olivier Guyot
Olivier Guyot
Publié le
18 févr. 2011
18 févr. 2011
Lancer, développer, structurer une marque streetwear tout en défendant le made in France. C’est le challenge que Christophe Lepine et Thomas Giorgetti tente de relever avec Bleu de Paname. Ils se lancent avec 12 000 euros dans une première gamme denim, jouant sur la coupe carotte, en mars 2009.
Bleu de Paname intègre la tendance héritage et s'appuie sur une production made in France. Photo DR |
Dans leur atelier du XIème arrondissement parisien, les entrepreneurs revisitent à présent les bleus de travail, les vestes de comptoir, les uniformes et chemises de bougnat dans un style contemporain. Passé par Nike et rodé à l’univers de la communication, le duo affiche un positionnement fort dans un univers Heritage en plein essor. "Il est certain que c’est un plus lorsque le vêtement a une histoire, relève Thomas Giorgetti. Nous avons une vision assez pointue du jeans et nous l’importons du Japon. En dehors du velours, pour les autres matières, nous avons fait le choix du made in France. Nous travaillons avec une usine dans les Vosges, avec qui nous avons la chance de pouvoir faire du développement. Et nos pièces en laine viennent du Massif Central. Notre volonté, c’est de mettre en avant cette étiquette".
Pour le printemps-été 2011, Bleu de Paname lance une mini collection féminine de six pièces. Photo DR |
Bleu de Paname a ainsi développé des vestes en moleskine, des pantalons en sergé croisé et défriche les possibilités du coutil sec. Aujourd’hui, la marque propose une collection de 23 pièces, contre 18 la dernière saison avec des pièces à 120 euros pour la veste de comptoir, 130 euros pour un jeans ou 155 euros pour un cardigan. "Nous comptons 70 points de vente et tablons sur une centaine l’hiver prochain. Il s’agit de magasins indépendants dénicheurs de tendances comme Merci, Centre commercial ou encore Opening Ceremony remarque Thomas Giorgetti. Nous devons être présents sur les macromarchés en France et à l’étranger. Aujourd’hui, nous réalisons la majorité de notre chiffre d’affaires à l’export, particulièrement en Angleterre et au Japon où nous sommes présents via trois corners chez Comme des garçons".
Pour la saison printemps-été, Bleu de Paname lance pour la première fois une ligne féminine "Midinette" de six pièces avec des robes, des combinaisons, des blouses, des pantalons et des salopettes. "Nous débutons dans la femme par une microcollection, avec beaucoup de denim et de chambray léger. Mais nous restons fidèles à notre vision prudente. Jusqu’à présent nous avons travaillé sans stock, en répondant à la commande. L’hiver dernier nous avons réalisé plus de 4 000 pièces sur l’homme". Avec sa diversité de pièces à manche, la marque est plus présente sur la période hivernale et réfléchit à un développement de t-shirts pour densifier sa gamme printemps-été. Egalement agents des marques Norse et Pointer, les entrepreneurs étudient différents axes de développement. Une ligne enfant mais aussi pour la maison sont en travaux.
Tous droits de reproduction et de représentation réservés.
© 2024 FashionNetwork.com