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24 janv. 2013
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Bonheur ou la marque positive

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24 janv. 2013

Bonheur est forcément l'histoire d'une quête. En l'occurrence celle de sa créatrice, Natacha Basic, à la recherche d'une marque féminine "qui fasse du bien à celle qui la porte comme à celui qui la fabrique", selon ses termes. Lancée pour la saison printemps-été 2012, elle a d'ores et déjà convaincu une centaine de points de vente à travers le monde grâce à un concept durable doublé d'un parti pris créatif. "L'idée n'était pas de faire de cette marque un énième vestiaire féminin qui propose tout à la fois, mais d'offrir un style propre et identifiable, j'ai souhaité me démarquer d'entrée grâce à une première collection complètement blanche", explique Natacha Basic.

Bonheur printemps-été 2013. Photos Bonheur.

Depuis, la palette blanche s'est enrichie de tons "nude", et bientôt d'un "nuage de gris" pour l'hiver 2013/2014. Mais le monochrome est resté au cœur de Bonheur, tout comme les matières durables et son positionnement prix fondateur. Tout en proposant une collection surtout construite autour de la robe comme pièce d'exception, la griffe se veut accessible. Pour une robe, selon qu'elle soit en coton organique ou en soie naturelle, elle sera vendue entre 190 et 350 euros. "Le haut du moyen de gamme", selon la fondatrice de la marque fabriquée à 40% en France, le reste en Inde (dont une partie avec l'association Creative Handicrafts), mais qui intégrera dès l'hiver prochain un peu de fabrication italienne, portugaise et bulgare.

Désormais composée de plus de 80 pièces (robes, tops et pantalons essentiellement), chaque collection se veut porteuse d'un message humain et renferme notamment ce que Natacha Basic appelle des "pensées positives", inscrites dans certaines pièces ou sur des rubans en satin. Dans les prochaines semaines, elle ira présenter son automne-hiver 2013/2014 sur les salons Tranoï à Paris ou Designers&Agents aux États-Unis, pour faire encore grossir son réseau de points de vente qui atteint déjà la centaine, répartie entre Japon, USA et France (notamment Brand Bazar et le 66 à Paris). Mais, pour grandir encore et poursuivre sa quête, Bonheur cherche surtout pour les années à venir à se faire épauler par un investisseur après des débuts autofinancés.

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