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Reuters
Publié le
3 avr. 2019
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Brexit : Theresa May va demander un court report

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Reuters
Publié le
3 avr. 2019

Après sept heures de discussions avec ses ministres au 10, Downing Street, Theresa May a annoncé mardi soir lors d’une allocution télévisée qu’elle allait demander un nouveau report de la date du Brexit, aussi bref que possible, et elle a tendu la main à Jeremy Corbyn pour sortir de l’impasse parlementaire en cours.


La Première ministre britannique, Theresa May, devant la Chambre des Communes - Reuters


Appelant à l’unité nationale et privilégiant l’idée d’un Brexit ordonné, elle a dit vouloir rechercher avec le chef de l’opposition travailliste une formule susceptible d’être soumise la semaine prochaine à l’Union européenne.

La date du Brexit, qui initialement était fixée au 29 mars au soir, a été reportée au 12 avril en fin de journée au cas où les députés rejetteraient de nouveau l’Accord de retrait, ce qui a été le cas vendredi dernier. Un Conseil européen extraordinaire a été convoqué pour le 10 avril.

« J’ai toujours clairement dit que sur le long terme, nous pourrions transformer en succès un Brexit sans accord. Mais nous retirer dans le cadre d’un accord est la meilleure solution », a-dit Theresa May à la télévision. « Aussi aurons-nous besoin d’une nouvelle extension de l’Article 50 (un nouveau report de la date de départ), qui soit aussi brève que possible, et qui prendra fin lorsque nous entérinerons l’accord », a-t-elle continué.

« Aujourd’hui, je prends une initiative pour sortir de l’impasse : je propose de discuter avec le chef de l’opposition pour tenter de nous accorder sur un plan - auquel nous nous tiendrons l’un et l’autre - pour faire en sorte que nous quittions l’Union européenne et que cela se fasse dans le cadre d’un accord. »

Un tel, plan, a-t-elle souligné, sera conditionné à une acceptation de l’Accord de retrait, qui a été négocié avec les 27 autres membres de l’UE, lesquels ont dit et répété que la négociation sur l’accord proprement dit ne pourrait être rouverte.

Le Labour veut des actes

« Ce sur quoi nous devons nous concentrer, c’est notre relation future avec l’UE », a dit Theresa May.

Premier à réagir à l’étranger aux déclarations de Theresa May, le président du Conseil européen, Donald Tusk, a appelé à la patience avec le Royaume-Uni.

Chez les travaillistes, l’influent député Hilary Benn a estimé qu’après les mots, Theresa May devait concrétiser par des actes l’évolution de sa stratégie, ajoutant que si elle opte pour un Brexit plus en douceur, le Labour ne pourra que s’en féliciter. « Si elle a donné là le premier signe d’un infléchissement, c’est naturellement important, mais si tout recommence comme avant, alors c’est sans intérêt », a-t-il dit à la BBC.

Lors de la réunion que Theresa May a présidée mardi au 10, Downing Street, 14 ministres se sont prononcés contre un long report de la date du Brexit, lui préférant un « no deal » ou une extension de courte durée, selon la chaîne Sky et le journal The Times. Lors de ce tour de vote, précise Sky, 10 ministres ont préconisé un report de longue durée.

Près de trois ans après le référendum du 23 juin 2016 à l’issue duquel les Britanniques ont décidé de quitter l’UE, le Royaume-Uni semble incapable de s’extirper de l’impasse politique et diplomatique.

Par trois fois (le 15 janvier, le 12 mars et le 29 mars), le Parlement de Westminster a rejeté l’accord de retrait péniblement négocié par Londres et Bruxelles.

Emmanuel Macron presse Theresa May de trouver un plan

« Ces derniers jours, le scénario du "no deal" est devenu de plus en plus crédible, mais nous pouvons toujours espérer l’éviter », avait déclaré mardi Michel Barnier, négociateur en chef de l’UE, avant l’allocution télévisée de Theresa May. Il avait ajouté que l’Union était disposée à maintenir Londres au sein de l’union douanière ou de nouer avec les Britanniques une relation semblable à celle qui unit l’UE à la Norvège.

A Paris, le président Emmanuel Macron et le Premier ministre irlandais, Leo Varadkar, ont pressé Londres de trouver un plan alternatif afin d’éviter un « no deal ».

« Le rejet par trois fois de l’accord de retrait par la Chambre des communes ainsi que le rejet de tout plan alternatif nous mettent sur le chemin d’une sortie sans accord », a estimé Emmanuel Macron. « Il revient au Royaume-Uni de présenter un plan alternatif crédible soutenu par une majorité d’ici au 10 avril pour l’éviter », a-t-il ajouté. « Si le Royaume-Uni n’est pas capable, près de trois ans après le référendum, de proposer une solution qui réunit une majorité, il aura de facto choisi de lui-même de sortir sans accord, nous ne pouvons pas éviter l’échec à sa place. »

Pour le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, les marchés financiers doivent se préparer face au risque croissant de Brexit sans accord.

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