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5 août 2014
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Bruno Magli demande à être admise au concordat préventif de faillite

Publié le
5 août 2014

Bruno Magli, encore en crise. L’historique marque de chaussures italienne a demandé à être admise au concordat préventif, procédure de sauvegarde lui permettant de maintenir son activité tout en négociant avec ses créanciers.

La demande a été déposée auprès du tribunal de Bologne le 15 juillet 2014, comme l’indiquent les documents enregistrés à la chambre de commerce. Un commissaire judiciaire a été nommé, tandis que l’entreprise a 60 jours pour présenter un plan aux créanciers.

Escarpins Bruno Magli


En juin a été constitué un nouveau conseil d’administration présidé par Giuseppe Pirola, qui a repris, de fait, la direction de l’entreprise, remplaçant l’administrateur délégué Hendrik Klein. Apparemment, la société suisse Da Vinci Invest, qui a racheté Bruno Magli en janvier dernier, n’est pas parvenue à relancer la marque, et son projet de ramener une partie de la production à Bologne a vite été abandonné.

Comme l’avait anticipé FashionMag le 16 juin dernier, Bruno Magli se trouve dans une situation financière critique. Après la fermeture des boutiques de Milan dans la prestigieuse Via Montenapoleone et de Rome à l’aéroport de Fiumicino, avec à la clé le licenciement de 9 personnes, c’est la boutique de Venise qui s’apprête à mettre la clé sous la porte. Loro Piana aurait déjà jeté son dévolu sur la prestigieuse adresse occupée jusque-là par Bruno Magli dans le quartier de San Marco.

Le 25 août a été fixée une rencontre avec les syndicats. D’après ces derniers, 41 personnes sur 45 pourraient être mises au chômage technique. En 2011, l’entreprise née à Bologne en 1936 avait déjà été fortement restructurée avec, au final, 90 postes supprimés, l'externalisation de la production et le transfert des activités commerciales à Milan. Jusqu’à il y a peu, près de 80 personnes travaillaient encore ou collaboraient pour le label.

D’après ce que nous avons pu apprendre, des démarches auraient été entamées pour sauver la marque et trouver un repreneur. Des contacts auraient été pris notamment avec Stefano Maroni. Ce dernier dirige GMI USA Corp, une entreprise spécialisée dans la distribution de marques de chaussures en licence telles Ben Sherman, et commercialise déjà Bruno Magli sur le marché américain.

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