L’éclat des créations des grands noms de la joaillerie n’est pas toujours celui de leurs chiffres. Venant d’inaugurer une immense boutique sur l’avenue George V dans le Triangle d’Or parisien, Bulgari offre des résultats au lustre plus contrasté. Le Transalpin a enregistré un bénéfice net en chute de 44 % au troisième trimestre.

Bague Bulgari pavée de diamants

Quant à ses ventes, elles ont baissé de 0,5 % sur la même période. Atteignant 256 millions d’euros, ces dernières ne semblent pas épargnées par l’engourdissement de la consommation depuis l’annonce de la crise financière.

Conséquence ? Le chiffre d’affaires de la maison italienne devrait croître plus timidement que ce que cette dernière espérait. Même constat pour ses bénéfices opérationnel et net qui devraient être moins bons qu’en 2007.

Déjà, en août dernier, Bulgari avait revu à la baisse ses prévisions financières et estimait que les résultats à venir pourraient eux aussi fléchir si « nouvelle détérioration de l’environnement économique » il y avait.

Depuis ces propos justement mesurés, la récession plane sur l’économie mondiale, y compris sur les marchés du luxe. De quoi entraîner la prudence de l’administrateur délégué du joaillier, Francesco Trapani, qui ne peut pour l’heure donner de chiffres pour l’année prochaine.

(avec Reuters)