L’heure est au développement chez Bulgari. Le groupe de luxe vient d’acheter Finger, une manufacture suisse implantée dans le canton d'Argovie, dont les dix-sept employés conçoivent des boîtiers pour montres haut de gamme. Sans dévoiler la somme de cette transaction, Bulgari souhaite renforcer avec ce rachat son secteur horloger.

Montre Bulgari

Et l’esprit de conquête ne manque pas au numéro trois mondial de la joaillerie qui, plus tôt dans l’année, a investi en équipements pour la production de composants horlogers. Un signe de la bonne santé de l’entreprise qui affiche un bond de 32 % de son résultat net au premier semestre 2007, à 58,4 millions d'euros ; après l'ouverture de nouveaux magasins aux Etats-Unis et en Asie et la progression de près de 15 % de ses ventes, à 488 millions d'euros.

Building Bulgari à Ginza, Tokyo

Bulgari confirme son succès financier avec l'inauguration de son propre gratte-ciel à Ginza, un quartier huppé de Tokyo qui abrite aujourd’hui la plus grande boutique du joaillier au monde. Véritable vaisseau amiral de la maison transalpine, cette nouvelle adresse totalise 940 mètres carrés d’espace de vente et accueille badauds et clients dans un restaurant et un bar lounge en plein cœur de la capitale du Pays du Soleil levant ; un marché qui « a représenté 25 % du chiffre d’affaires global du groupe en 2006 », selon Francesco Trapani, son PDG.

Avec le rachat de Finger, Bulgari affiche une volonté de plus grande autonomie : assurer toutes les étapes de la production de ses collections. Une perspective qui ne laisse pas Francesco Trapani indifférent.