Burberry: un premier trimestre radieux

Auteur :

Florent Gilles

Publié le
10 juil. 2013

Burberry a fait mieux que prévu au cours des trois derniers mois. Le premier trimestre du bon élève britannique, qui s'est terminé fin juin 2013, fait état de ventes au détail en hausse de 21% malgré un contexte incertain.

Les ventes du réseau de boutiques s'élèvent à 339 millions de livres sterling, soit près de 394 millions d'euros. A périmètre comparable, c'est une hausse de 13% que connaît ce même canal, pas moins de 7% de plus que ne prévoyaient les analystes, soulignait le groupe britannique lors d'une conférence mercredi 10 juillet.

Pour l'ensemble du semestre en cours, Burberry s'attend à une chute du wholesale d'environ 10%.
La reprise en direct début avril de l'activité beauté (parfums et maquillage) a rapporté au groupe plus de 30 millions d'euros. Mais les conséquences de cette intégration ne se feront sentir qu'au second trimestre de l'exercice 2013-2014.

"Ce fut une saison exceptionnelle pour Burberry, confirmait Angela Ahrendts à la presse et aux analystes financiers, tirée par le retail, les innovations marketing et une exécution irréprochable de la part des équipes locales et corporate". Leur point fort, selon elle: la stratégie produit et l'offre de la gamme principale de Burberry. "A l'image de la réalité du secteur, la fréquentation fut douce dans nos boutiques mais en forte hausse sur notre e-shop, et nous avons bénéficié de taux de changes à nouveau positifs", a observé la patronne américaine du groupe, récemment élue femme d'affaires la mieux payée du Royaume-Uni par l'index FTSE 100.

Sur la période, Burberry a ouvert sept boutiques dont deux à Shanghai, une à Mexico et une à Francfort. Six points de vente ont été fermés. La zone Asie-Pacifique domine les marchés du groupe avec une croissance à deux chiffres, tandis qu'en Europe, la France et l'Allemagne restent "solides" et que la Corée du Sud, en difficulté l'an dernier, montrerait des premiers signes d'embellie.