La marque de prêt-à-porter vient d’annoncer la cession de plusieurs outlets et de Cacharel homme au groupe Turc Aydinli dans les pays pour lesquels il possédait déjà la licence depuis 14 ans. Des transactions qui rapporteraient 9,2 millions d’euros à Cacharel.

Cacharel, collection automne-hiver 2010/2011

Emmêlée depuis un an dans un plan de Sauvegarde de l’emploi qu’elle peine à solder faute de trésorerie suffisante, la marque va peut-être commencer à voir le bout du tunnel. Pour rappel, fin 2009, alors qu’elle vient de signer un accord de licences avec Aeffe pour la production et la distribution de son prêt-à-porter femme et enfant, Cacharel manque encore cruellement de cash. En jeu, un plan de Sauvegarde de l’Emploi qui doit conduire à la fermeture du site historique et le départ d’une centaine de personnes et une somme importante à la clef pour le financer.

En effet, engagée depuis quelques années dans un plan de rationalisation de l’activité, Cacharel a opéré une mise au clair des activités qu’elle continue de coiffer et celles transférées à l’extérieur. Dans les faits, la marque au Liberty fait le focus sur la création des collections, confiée à Cédric Charlier, la communication et la gestion des licences. L'ensemble est regroupé au siège social de Cacharel, 36 rue Tronchet à Paris.

Cacharel, collection automne-hiver 2010/2011

En parallèle, en début d’année, le groupe L'Oréal a renouvelé le contrat de licence pour les parfums femme et homme jusqu'en 2020, soit plus de 20 parfums étiquetés Cacharel, dont quelques bestsellers type Anaïs Anaïs créé en 1978 ou Loulou en 1987. Plus récemment, Amor Amor et le dernier-né Scarlett ont également rencontré un franc succès.