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5 juil. 2013
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Campomaggi, Caterina Lucchi et Gabs font front commun en maroquinerie

Publié le
5 juil. 2013

A elles trois, elles ont dépassé les 2 000 points de vente multimarques dans le monde. Les enseignes italiennes de maroquinerie haut de gamme que sont Campomaggi, Caterina Lucchi et Gabs partagent le même atelier de production basé à Cesena. Les deux premières griffes du nom du couple fondateur Marco Campomaggi et Caterina Lucchi ont formé le groupe Emergenti Italiani il y a trente ans, et repris la fabrication et la distribution de la marque Gabs appartenant à Franco Gabbrielli depuis dix ans.

A gauche, modèles Campomaggi, à droite, modèles Caterina Lucchi, tous automne-hiver13


Déjà distribué dans 47 pays et présent sur les salons des capitales européennes, le groupe italien a pour priorité de s’implanter sur les nouveaux marchés émergents. En attendant, Caterina Lucchi et Gabs exposent à Who’s Next dans le hall Who’s Next Accessories du 6 au 9 juillet (le groupe recense 150 points de vente en France).

La marque Gabs recense le plus grand nombre de points de vente avec 1 200 revendeurs, devant Campomaggi qui en compte 600 et Caterina Lucchi 350. Alors que Campomaggi propose un style intemporel avec quelques modèles mixtes pour un prix moyen autour de 400 euros, Caterina Lucchi et Gabs sont 100% féminines, la première sur un registre de modèles aux finitions matières et aspects très poussés (350 euros en prix moyen), la seconde sur un concept design coloré et astucieux avec une approche transformable, ainsi que des tarifs plus accessibles (200 euros prix moyen).

Trois cibles différentes donc, mais un trait commun et une marque de fabrique de l'usine de Cesena qui pilote l'ensemble des collections: le traitement particulier des peaux italiennes qui octroie vécu et souplesse aux sacs et ceintures.

Gabs automne-hiver 13.


Le groupe mise aujourd’hui sur la communication pour poursuivre sa croissance. Mais il doit également renforcer son export, qui représentait en 2012 55% de son chiffre d’affaires. Un exercice hors conjoncture puisqu’il a engrangé 24 millions d’euros de ventes, soit une hausse de 25% par rapport à 2011. Une accélération fulgurante pour cette société fondée il y a trente ans, qui mise sur 26 millions d’euros en 2013.

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