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27 juin 2011
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Capsule s’affirme à Paris et s’implante à Berlin

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27 juin 2011

FashionMag: Capsule est encore montée en puissance cette saison sur son édition parisienne. Pouvez-vous revenir sur la genèse de ce salon ?
Minya Quirk: A l’origine, nous avons une activité de relation de presse et de showroom à New York nommé BPMW. Avec cette double expérience, nous avons créé le salon que nous souhaitions voir par rapport à d’autres événements que nous pensions trop gros. La première édition de Capsule s’est déroulée à New York en 2007. Dès le début, nous voulions construire le show avec une vision internationale, dans un cadre démocratique. L’idée est que chaque marque présente ses produits sur les mêmes portants. Aucune ne peut se démarquer par la mise en scène, seul le produit compte. Ensuite nous avons lancé l’édition de Paris puis celle de Las Vegas il y a quatre saisons et cette année nous arrivons à Berlin.

Capsule
Deirdre Maloney (à gauche) et Minya Quirk, fondatrice du salon Capsule. Photo OG

FashionMag: Qui sont les exposants de Capsule et comment se déroule la sélection ? Retrouvez-vous les mêmes marques sur tous les lieux ?
Minya Quirk: Nous sommes positionnés sur une niche dans l’industrie. A New York, nous présentons 160 marques et nous refusons des candidatures. Seules quelques marques sont présentes sur les différents salons. Cette saison à Paris, nous avons une quarantaine de marques en plus et atteignons les 140 qui viennent du monde entier. Nous avons ouvert un espace supplémentaire dans le Garage. Les marques présentes ont une forte identité et une vision. La plupart cherche à produire en local ou avec certaines valeurs éthiques. Il faut aussi qu'elles possèdent les capacités de production pour répondre à la demande des acheteurs des grands magasins et des indépendants qui viennent de toute l’Europe.

FashionMag: En quelques saisons, vous avez percé grâce à votre positionnement sur la tendance heritage, dérivée du preppy. Comment voyez-vous la concurrence des autres salons parisiens ? Et ne craignez-vous pas un essoufflement de cette tendance ?
Minya Quirk: Nous sommes aux Etats-Unis et je dois avouer que nous ne regardons pas forcément ce que font les autres salons. J’ai le sentiment que l’univers est vraiment différent. Nous faisons en sorte que les marques se préoccupent uniquement de la présentation de leurs collections. Nous ne cherchons pas à attirer des exposants des autres salons vers Capsule. Mais je pense que la question des tendances n’est pas un problème car si les tendances changent, nous travaillons ici avec les personnes qui font les tendances.

Capsule
Capsule a agrandit sa surface et accueillit une quarantaine de marques supplémentaires sur cette édition. Photo OG

FashionMag: Vous arrivez à Berlin avec un show mixte les 7 et 8 juillet. Pourquoi ouvrir dans la capitale allemande ? Avez-vous d’autres projets de développement ?
Minya Quirk: Nous avons été sollicités pour nous installer sur Berlin. Nous travaillons avec l’équipe de l’agence Black Lodges, qui est distributeur à Hambourg (Clae, Gravis footwear, Edwin Europe, etc. ndlr). Pour cette première, nous nous installons dans une ancienne usine avec 65 marques dont une partie fidèle au show. Pour l’instant nous n’avons pas d'autres projets mais nous n’avons pas de plan de route établi. Par exemple, nous avons le sentiment que sur la femme il existe un beau potentiel de développement.

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