Le 29 mars prochain, Carven inaugurera sa première boutique femme parisienne, 50 m² au 36, rue Saint-Sulpice. "L’aboutissement de la première phase", souligne Henri Sebaoun, PDG de la marque.

Carven, collection printemps-été 2011

Reprise en 2008 par Henri Sebaoun et Marc Sztykman alors détenteurs de la licence homme, la griffe aura en trois saisons réussi à s’imposer sur la scène mode. "Nous avons mis trois ans pour arriver là où on en est aujourd’hui, pour restructurer le business, recruter de nouveaux collaborateurs, explique Henri Sebaoun, PDG de Carven. La première étape, c’était le produit, son positionnement mode et son prix".

Créatif, séduisant, facile à porter entre les robes de jour aux coupes prononcées, les vestes faussement casual, les matières souples, le vestiaire signé du directeur artistique Guillaume Henry, a trouvé ses marques. Et son prix (environ 200 euros pour la première robe, entre 300 et 400 euros pour les ensembles). Résultat, un peu plus de 400 points de vente diffusent la marque aujourd'hui dans le monde, à travers une cinquantaine de pays. Des adresses pointues comme le Bon Marché, Colette, L’Eclaireur ou encore Montaigne Market, des grands magasins comme les Galeries Lafayette et Le Printemps.

Aujourd’hui, la France représente 23% des ventes, le reste est réalisé à l’export, notamment l’Angleterre qui en génère 12%, les Etats-Unis, 11%. Avec la prochaine boutique Carven femme, la marque va s’essayer à un nouveau métier, celui de retailer. C’est la deuxième phase, le déploiement: boutique, commission-affiliation, franchise, … toutes les formules sont à l’étude.