Chateau Orlando expose ses looks bigarrés dans un pop-up au Bon Marché

Dans ses collections de mailles, le designer britannique Luke Edward Hall mélange l'art contemporain, la pop des années 80 et une esthétique romantique. Avec Chateau Orlando, sa griffe de prêt-à-porter et lifestyle fondée en février dernier, l'artiste et décorateur d'intérieur veut traduire la joie de vivre dans ses pull-overs, avec ou sans manches. Sa collection de tricots ludiques et colorés s'expose au Bon Marché, l'historique grand magasin de la rive gauche. Le pop-up sera ouvert jusqu'au 31 décembre.

En février dernier, au lancement de sa marque, le designer britannique de 33 ans, qui travaillé pour des maisons comme Burberry et Liberty, présentait déjà au Bon Marché sa première collection dans un pop-up immersif intitulé "Cartes postales du château".

Entre folklore et inspiration vintage, les chandails et les cardigans de sa griffe sont bercés d'un mélange éclectique d'influences. Des motifs végétaux et géométriques aux couleurs vives se retrouvent entrelacés sur les poitrines, clin d'œil aux pulls de Noël qu'affectionnait Lady Di.

Luke Edward Hall, également journaliste au Financial Times où il chronique chaque semaine sur la décoration d'intérieur, a élargi la gamme de Chateau Orlando avec des polos, des pulls en col V, des écharpes mais également des plaids, des coussins pour la maison et même des tasses en porcelaine arborant les dessins de ses carnets personnels.

Il rempile avec le grand magasin parisien, et pour cette seconde exposition éphémère, il présentera sa collection pour l'automne-hiver 2022 inspirée de l'impresario Sergei Diaghilev et des costumes fantastiques qu'il a imaginés pour les ballets russes. Les pull-overs se parent de roses délicates et des silhouettes élancées de lévriers whippets.

Pour sa collection de l'été prochain, le designer très créatif et prolixe a imaginé d'autres accessoires pour compléter sa gamme, comme des chaussettes, des casquettes, des shorts et même un sac cabas. "J'ai trouvé l'inspiration dans les aquarelles vaporeuses de Patrick Procktor, les dessins de fontaines du XVIIIe siècle et les jardins anglais enchantés à la fin du printemps", détaille l'artiste anglais, qui a créé son studio de stylisme en 2015 à l'âge de 26 ans.

Amoureux de la capitale française, Luke Edward Hall signe également la décoration de l'Hôtel et du Café des Deux Gares (Xe arrondissement) dans une atmosphère de bistrot.

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