Publicités
Publié le
30 mars 2020
Temps de lecture
3 minutes
Télécharger
Télécharger l'article
Imprimer
Taille du texte

Claudie Pierlot s'engage à être une entreprise moins polluante

Publié le
30 mars 2020

Dans le sillage des grands groupes du luxe, Claudie Pierlot adopte à son tour un plan spécifique pour s’engager dans une mode durable. La marque de prêt-à-porter du groupe français SMCP, détenu majoritairement par le géant chinois Shandong Ruyi, lance Claudie Cares, "un programme d’actions engagées pour améliorer (son) impact sur la planète", explique-t-elle.


Claudie Pierlot s'engage dans une démarche durable - fr.claudiepierlot.com

 
Ce plan s’articule autour de quatre axes, concernant les tissus et matières, l’environnement, les personnes et les savoir-faire. En réalité, la marque avait déjà pris des mesures dans ce sens, mais sans vraiment communiquer dessus jusqu’ici. Comme elle l’indique sur son site, "Claudie Pierlot a lancé son bilan carbone en 2018, dont les résultats ont été partagés fin 2019. Nous sommes désormais dans la phase de suivi du plan d’actions pour réduire nos émissions carbone".
 
Concernant le premier point centré sur les matières utilisées, l'entreprise fait savoir qu'aujourd’hui 22% de son offre en prêt-à-porter est écoresponsable. L’objectif est de monter à 80 % d’ici à 2025. Depuis quelques années déjà, la marque utilise du coton bio, du coton et de la laine recyclés, des fibres biodégradables issues de la cellulose, ainsi que des polyester et de la viscose certifiés dans une optique écodurable. Elle a réduit par ailleurs la consommation d’eau et limité les produits chimiques et l’énergie pour réaliser ses pièces en jean, tandis que depuis le début de l'année elle a renoncé à la fourrure.

Pour ce qui est du deuxième point sur la réduction de son impact environnemental, l’entreprise a identifié ses objectifs clés dans son bilan carbone, en hiérarchisant ses postes d’émissions. Partant de là, elle s’est dotée d’une feuille de route à 3-5 ans "afin de s’inscrire dans la trajectoire mondiale 2 degrés, visant à limiter le réchauffement climatique mondial".

Parmi les mesures envisagées, la rénovation de certains de ses points de vente, l’utilisation généralisée d’emballages plus responsables, la valorisation d’une mode circulaire (par exemple via une collaboration avec Vestiaire Collective), et bien sûr un sourcing plus local.

Pas de destruction des invendus



Ainsi 63 % des modèles de la collection printemps-été 2020 ont été fabriqués en Europe et dans la zone méditerranéenne, tandis que 100 % des chaussures sont réalisées au Portugal. Quant aux pièces fabriquées en Asie, elles sont acheminées par la voie maritime, considérée comme moins polluante. Enfin, Claudie Pierlot s’est donnée "un objectif strict de zéro destruction pour nos matières et invendus, initié depuis plus de cinq ans".
 
Troisième pilier de Claudie Cares : les personnes. "L’humain est au cœur de nos priorités", proclame la marque, qui s’attache à "l’épanouissement de ses équipes" à 85 % féminines, multiplie les partenariats associatifs engagés et impose pour sa production à ses fournisseurs  "un cahier des charges strict de respect des réglementations, normes et standards locaux et internationaux en termes d’hygiène, de sécurité, d’environnement et de droit du travail".
 
Enfin, la sauvegarde des savoir-faire français constituent le dernier axe de sa politique responsable. Et l’entreprise d’évoquer son propre atelier parisien, où "modélistes, patronniers, coupeurs, mécaniciens, stylistes et sourceurs donnent vie aux croquis imaginés par la directrice artistique Vanessa Pierrat et son équipe", ainsi que ses nombreuses collaborations made in France nouées au fil des ans avec, entre autres, Olympia Le-Tan, Le Slip Français, Médecine douce, Albertine, Saint James, Veja, d’Estrëe.

Tous droits de reproduction et de représentation réservés.
© 2024 FashionNetwork.com