MONTPELLIER, 11 jan 2007 (AFP) - Des discussions préalables à un accord de méthode, ont repris jeudi 11 janvier entre la direction et l'intersyndicale des Textiles Well du Vigan (Gard) où 300 emplois sont menacés en raison d'une décision de délocalisation, a-t-on appris de source syndicale.

L'usine de Well au Vigan, près de Montpellier - Photo : Pascal Guyot/AFP

Le 19 décembre, l'intersyndicale CFTC-CFDT-FO-CGT-CGC avait accusé la direction d'avoir "rompu les négociations" en cours sur l'accord social accompagnant ces suppressions de postes.

La direction a fait part de "sa volonté d'étudier sérieusement toutes les possibilités de conserver une partie de l'outil de production au Vigan", a expliqué à l'AFP Stéphane Charlin (CFTC).

En outre, les dispositions de l'accord de méthode "seraient valables jusqu'au 31 décembre 2009, ce qui permettrait aux salariés en cas d'un éventuel nouveau plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) de partir dans les mêmes conditions", a-t-il précisé.

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"En prenant en compte ces éléments nouveaux et si la direction accepte de concrétiser clairement dans l'accord de méthode sa volonté de conserver une partie de l'outil de production au Vigan", les syndicats "seraient prêts à étudier sérieusement la signature" de cet accord, préalable au PSE 2007-2008, a indiqué l'intersyndicale dans un communiqué.

La direction a donné jusqu'à fin janvier aux syndicats pour signer l'accord de méthode, a précisé M. Charlin.

300 emplois sur les 438 actuels doivent être supprimés au Vigan à la suite de la décision de la direction de délocaliser la production en Asie et en Italie. Seuls les emplois dans l'administration, la recherche-développement, la logistique et la distribution devraient être maintenus.