Dans le secteur de l’outdoor, l’hiver n’a pas été bon. Trop doux. Columbia Sportswear a directement ressenti ce climat peu propice pour ses affaires. Le groupe affiche une stabilité de ses ventes nettes à l’international à hauteur de 333 millions de dollars US (251 millions d’euros). Mais dans le détail, les Etats-Unis restent stables à 193 millions alors que le Canada et la zone Europe Moyen-Orient Afrique enregistrent des reculs de respectivement 13 et 14% à 25 et 38 millions de dollars. Des reculs compensés par la croissance de 14% des ventes nettes sur les marchés Amérique Latine et Asie-Pacifique qui atteignent 77 millions de dollars.

Pour être moins tributaire des variations climatiques, Sorel tente de diversifier son offre. Photo Sorel

Alors que Columbia parvient à réaliser une croissance de 2% à 284 millions de dollars, la conjoncture frappe de plein fouet la marque de chaussures Sorel. Après une très belle croissance de 68% de ses ventes en 2011, la griffe accuse un recul de 38% de ses ventes par rapport à la même période un an plus tôt. Celles-ci retombent à 6,4 millions de dollars.

La marque Mountain Hardwear voit elle ses ventes fléchir de 3% à près de 31 millions de dollars.
Mais au-delà de la chute de certains segments, c’est la rentabilité du groupe qui s’est érodée. Il voit ses bénéfices nets passer de près de 13 millions il y a un an à moins de 4 millions de dollars cette année. Un recul en partie expliqué par les coûts de restructurations (le groupe a supprimé récemment 2% de sa masse salariale) et de réduction du niveau de stocks.

Le groupe table sur une progression de 1% de ses ventes pour l’ensemble de l’exercice. Il entend s’appuyer sur son activité retail aux Etats-Unis, en Corée du Sud et au Japon et sur la vente en gros au Japon et à l’international pour compenser un recul de ses ventes en gros en Europe au Canada et aux Etats-Unis.