Elle s’appelle Commune de Paris 1871, mais c’est en 2009 qu’elle voit le jour. Loin d’arborer un concept en demi-teintes, cette nouvelle marque dédiée à la gente masculine, ou plutôt ce label bourré d’humour et de caractère, s’est aussi choisi une signature des plus explicites : chandails, articles de ville et curiosités.

Commune de Paris & Munchausen 2009

On l’aura compris, Commune de Paris 1871 se joue des conventions et n’offre pas seulement une ligne de prêt-à-porter. Elle propose tout ce dont ces messieurs ont besoin : coussins, sacs, illustrations, bijoux, éventails et même... papiers peints !

Avec transversalité pour mot d’ordre, le trio fondateur Alexandre Maïsetti (designer), Sébastien Lyky (directeur artistique) et Edouard Launay (agence Talkie Walkie) mise sur la synergie de leurs compétences, s’amuse à entrechoquer leurs univers pour « éditer des produits qui leur ressemblent, (basés) sur la rencontre de la nouvelle garde artistique internationale et d’artisants traditionnels », précise un porte-parole.

Aux collections de vêtements et d’accessoires principales de fabrication européenne, s’ajoutent des éditions limitées conçues par des artistes invités. Lesquels devront, sur le support qui les inspire, donner leur interprétation graphique des valeurs, des thèmes « chers à Commune de Paris ». Munchausen, Julien Langendorff et David "yaya" Herman Dune donne le coup d’envoi de ces collaborations pour l’été 2009.

Des partenariats qui concernent aussi les bijoux. Certains sont d'ailleurs signés des mains de fée d'Adeline Cacheux.

Commune de Paris & Langendorff 2009

Les prix s'échelonnent de 50 euros pour les affiches à 280 maximum pour un bijou en argent massif. Comptez 120 euros pour les pulls, 80 euros pour les sacs, 45 euros pour les tee-shirts et 65 euros pour les coussins.

Outre le site Internet, en français et en anglais, en ligne sous peu, qui permettra de livrer partout, le réseau prend doucement forme. Il ne se compose aujourd'hui de studiohomme.com, et d'un ou deux concept-stores multimarques, mais la griffe « a pour volonté de rayonner à l'international. Notamment au Japon, en Asie, notre priorité avec l'Europe. Nous ne voulons pas aborder une démarche commerciale agressive. Pour 2009, une dizaine de points de vente, ce serait bien. Et nous guettons une opportunité pour ouvrir un beau lieu sur Paris », nous précise Alexandre Maïsetti.