Matthieu Guinebault
27 avr. 2020
Confinement : les cyber-achats mode en chute de 56%
Matthieu Guinebault
27 avr. 2020
Pour la cinquième semaine de confinement (13-19 avril), le commerce non alimentaire affichait en ligne un niveau de vente 21% supérieur à la normale. Une performance dont profitent notamment les cosmétiques et parfums, tandis que la mode est encore loin de ses niveaux habituels, selon le dernier baromètre de l'institut de recherche FoxIntelligence.
Les Français se tournent désormais massivement vers les achats de bricolage et de jardinage, suivi par les articles de papeterie. Arrivent ensuite les produits high-tech et informatiques, avec un engouement massif des consommateurs pour les jeux vidéo, tandis que les ventes d'instruments de musique arrivent également à sortir la tête de l'eau.
Pour la mode, la situation est bien plus compliquée. L'indice de vente moyen pour l'e-commerce non alimentaire était pour cette cinquième semaine de confinement à 1,2 par rapport à la moyenne. La mode affiche pour sa part un indice de 1, pour un recul de 56 % des ventes par rapport à la normale. Un indice similaire à celui de l'équipement de la maison ou des animaleries.
Ce cinquième baromètre met par ailleurs en rapport l'évolution du nombre de clients et l'évolution des dépenses par client. Il en ressort que les clients de produits cosmétiques sont plus nombreux qu'avant le confinement, mais qu'ils dépensent des sommes équivalentes dans ce domaine. En revanche, côté mode adulte comme enfant, les clients sont moins nombreux qu'en temps normal. Ce que ne parviennent pas à compenser des paniers moyens légèrement plus élevés qu'avant le confinement.
Autre fait notable pour l'e-commerce non alimentaire, c'est son aspect générationnel. C'est la génération X (née avant 1980) qui aurait le plus renforcé son nombre de clients (+7 %) ainsi que le montant de ses dépenses (+13 %). Suivie par la génération Y (née entre 1980 et 1995) avec +3% de clients et +13% de dépenses.
La génération Z (née après 1995) affiche quant à elle un schéma proche de celui des baby boomers. Les premiers n'affichent qu'une hausse de 1% du nombre d'acheteurs, mais une progression de 15% des dépenses par client. De la même manière, les boomers progressent de 2% en nombre, et de 13% en dépenses par client.
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