Contrefaçon : Kering porte plainte contre Alibaba

Gucci, Balenciaga et Yves Saint Laurent s’attaquent au géant chinois de l’e-commerce. Le Français Kering, troisième groupe mondial du luxe, porte plainte contre Alibaba qui laisserait se propager des faux sur sa marketplace. Initiative menée alors que les autorités américaines comme chinoises ont elles-mêmes pointé du doigt le groupe chinois.

Pour Kering, Alibaba encourage, assiste et profite de la vente des produits contrefaits « et ce en toute connaissance de cause », selon le Wall Street Journal. Accusation qu’Alibaba juge sans fondement, assurant lutter avec vigueur contre les deux, et déplorer ce recours au litige plutôt qu’à une « constructive coopération ».

Kering avait déjà, en juillet 2014, porté plainte contre Alibaba, mais avait abandonné la procédure après un accord des deux parties à travailler de concert pour lutter contre la contrefaçon.

En avril dernier, l’Association américaine de l’habillement et de la chaussure (AAFA) a adressé une lettre au gouvernement américain afin de réclamer des mesures contre la vente de produits contrefaits par le portail chinois Taobao, y pointant « une prolifération rampante » des faux.

Le 28 janvier, c’était l’administration d’Etat du Commerce et de l’industrie de Chine qui publiait sur son portail un document accusant le groupe de se montrer peu regardant face à la multiplication des ventes de produits contrefaits. Quelque 90 millions d’offres douteuses entacherait ses différents portails.

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