×
5 529
Fashion Jobs
ROGER VIVIER
Responsable Ecommerce H/F
CDI · PARIS
CHILDREN WORLDWIDE FASHION C.W.F
Chargé(e) de E-Commerce F/H
CDI · LES HERBIERS
GROUPE CHANTELLE LINGERIE
Contrôleur.se de Gestion Corporate H/F H/F
CDI · CACHAN
GROUPE CHANTELLE LINGERIE
Contrôleur.se de Gestion Commercial H/F H/F
CDI · CACHAN
LUXURY OF RETAIL
Animateur Commercial Expert Soin - Helena Rubinstein - Paris - CDI 35h - H/F
CDI · PUTEAUX
GROUPE PRINTEMPS
Responsable UI/UX H/F
CDI · PARIS
MORGAN
Traffic Manager Senior H/F
CDI · PARIS
PVH CORP.
Sales Manager (M/F/D) - Tommy Hilfiger & Calvin Klein (Corners Accessoires) - Galeries Lafayette Haussmann - CDI 35h
CDI · PARIS
CONCEPT RECRUTEMENT
Responsable Développement & Achats (H/F) - Mode - CDI - Paris
CDI · PARIS
ETAM
Retail Marketing Manager France H/F
CDI · CLICHY
MORGAN
Directeur-Ice Des Ventes (H/F)
CDI · PARIS
CONFIDENTIEL
Responsable Grands Comptes H/F
CDI · PARIS
PHILIPPE MODEL
Area Manager
CDI · PARIS
LFP EMPLOI MODE
Responsable RH H/F
CDI · PARIS
LFP EMPLOI MODE
Responsable Régional H/F
CDI · PARIS
SÉZANE
Chef de Produit Achat Matières Collections (H/F)
CDI · PARIS
CONFIDENTIEL
Supply Chain & Logistique Manager (H/F)
CDI · PARIS
SINTEL RECRUTEMENT
Chargé d’Industrialisation Des Données Luxe (H/F)
CDI · PARIS
INTERSPORT
Logisticien H/F
CDI · NIORT
LEE COOPER FRANCE
Responsable Développement et Achats (H/F)
CDI · PARIS
SINTEL RECRUTEMENT
Coordinateur Salons - Maison de PAP Luxe - Boutique Place Vendôme (H/F)
CDI · PARIS
GALERIES LAFAYETTE - CB
Chargé d'Animation CRM / E-CRM
CDI · PARIS
Publicités
Par
AFP
Publié le
15 janv. 2014
Temps de lecture
3 minutes
Partager
Télécharger
Télécharger l'article
Imprimer
Cliquer ici pour imprimer
Taille du texte
aA+ aA-

Contrefaçon: L'Oréal et eBay enterrent la hache de guerre

Par
AFP
Publié le
15 janv. 2014

PARIS, 15 jan 2014 (AFP) - L'Oréal et le géant américain du commerce en ligne eBay ont mis fin mercredi à des années de litiges dans une affaire de contrefaçon, avec un accord financièrement en faveur du groupe français de cosmétique, mais dont les termes sont gardés secrets. Après plus de six années de procédures judiciaires, les deux groupes sont arrivés à la conclusion que "la coopération, plutôt que le contentieux judiciaire, est la voie à suivre pour lutter contre la contrefaçon", ont-ils admis dans un communiqué commun.

Photo: Thomas Samson/AFP.


Les détails de l'accord sont restés "confidentiels", ont précisé les deux groupes qui évoquent toutefois "des termes financiers en faveur de L'Oréal", qui sont également maintenus secrets. Pour sa part, le numéro un mondial des cosmétiques, a finalement reconnu "l'engagement" d'eBay "dans la lutte contre la violation des droits de propriété intellectuelle".

Le litige remonte à 2007, quand L'Oréal avait engagé des poursuites contre eBay, l'accusant de ne pas se montrer assez coopératif pour prévenir la vente de produits contrefaits. L'accord intervient après la décision de la Cour européenne de justice (CEJ) du 12 juillet 2012 qui considérait qu'eBay pouvait être tenu responsable s'il n'agissait pas pour empêcher la vente de produits contrefaits. Dans son arrêt, la CEJ a estimé qu'un exploitant en ligne comme eBay est tenu responsable si des produits contrefaits sont mis en vente sur sa plate-forme et s'il n'a pas "promptement agi pour retirer les données en cause de son site ou rendre l'accès à ces données impossible". Cette notification est valable à partir du moment où l'exploitant a connaissance des faits.

Selon la Cour, un site comme eBay peut ensuite être "enjoint de prendre des mesures permettant de faciliter l'identification de ses clients vendeurs" afin de faire cesser les atteintes aux droits de la propriété intellectuelle et éviter qu'elles ne se reproduisent. Cette mission devrait revenir aux Etats et aux juridictions nationales.

En 2007, L'Oréal avait porté plainte contre eBay pour contrefaçon dans cinq pays européens (Belgique, Allemagne, France, Royaume-Uni et Espagne), après avoir constaté que de "faux parfums et de faux produits de cosmétiques" étaient vendus sur ce site.

Comme dans le cas de L'Oréal, des plaintes déposées par d'autres groupes français ont donné lieu à de longues procédures devant les tribunaux. En 2008, le géant américain avait été condamné à verser plus de 38 millions d'euros d'indemnités à LVMH, pour des ventes sur son site de sacs, parfums et vêtements contrefaits. La somme avait été réduite en 2010 à 5,7 millions d'euros par la cour d'appel, mais la Cour de cassation a annulé en 2012 une partie de cette décision. En juin 2008, Hermès avait obtenu 20.000 euros de dommages et intérêts.

Dans une affaire similaire aux Etats-Unis, le joailler américain Tiffany avait porté plainte en 2004, affirmant que la plupart des bijoux prétendument de marque Tiffany vendus sur eBay étaient des faux et que, malgré ses demandes, eBay n'avait pas retiré ces objets de son site. En novembre 2010, la Cour suprême avait toutefois refusé de se saisir du recours que le bijoutier de luxe Tiffany avait déposé pour contester le fait que eBay ne pouvait être rendu responsable des contrefaçons vendues sur son site.

La justice américaine a estimé qu'il appartenait aux propriétaires des marques de signaler les enchères présentant des contrefaçons sur eBay mais que le groupe d'enchères en ligne n'avait pas à s'assurer de l'authenticité des objets mis en vente.

Tous droits de reproduction et de représentation réservés.
© 2023 Agence France-Presse
Toutes les informations reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) sont protégées par des droits de propriété intellectuelle détenus par l'AFP. Par conséquent, aucune de ces informations ne peut être reproduite, modifiée, rediffusée, traduite, exploitée commercialement ou réutilisée de quelque manière que ce soit sans l'accord préalable écrit de l'AFP. L'AFP ne pourra être tenue pour responsable des délais, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations.