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31 janv. 2023
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Courrèges lance un site dédié à ses pièces vintage sur Vestiaire Collective

Publié le
31 janv. 2023

C’est au tour de Courrèges de lancer une plateforme dédiée à ses pièces vintage. Depuis deux-trois ans, les marques de mode ont chevauché le phénomène de la seconde main et le discours de la circularité du produit, créant leur propre site de revente avec différents partenaires, de Faume à Reflaunt entre autres. La maison parisienne a choisi pour sa part Vestiaire Collective.


Les pièces vintage de Courrèges ont désormais un site dédié sur la plateforme de seconde main - Vestiaire Collective


La plateforme française de seconde main s’est associée à la griffe "pour un partenariat unique facilitant la revente d’articles Courrèges de toutes les époques", indique-t-elle dans un communiqué, en soulignant comment l’actuel directeur artistique Nicola Di Felice a modernisé les codes de la maison, connue surtout pour ses silhouettes mini et futuristes et ses pièces en vinyles, remettant le label au centre de l’attention.

En 2022, l’enseigne spécialisée dans revente en ligne a noté, en effet, "une augmentation de 93% des recherches sur Courrèges", ce qui promet un bel avenir au nouveau site dédié. D’autant que le marché de la seconde main a triplé depuis 2020 pour atteindre près de 120 milliards de dollars, selon une récente étude réalisée par Boston Consulting Group avec Vestiaire Collective.

Les propriétaires de vêtements ou d'accessoires de la marque, désireux de les vendre pour en racheter d’autres, peuvent lister depuis le 26 janvier leur pièce sur le site dédié courreges.vestiairecollective.com. En contrepartie, ils reçoivent un bon d’achat à utiliser sur la boutique virtuelle de la maison, "augmenté d’un bonus de 15%". La démarche vise à "récompenser les clients désireux de prolonger la durée de vie de leurs pièces Courrèges", explique le site de revente.

"Les nouvelles créations de la maison deviendront l’offre vintage de demain et notre ambition est d'étendre le cycle de vie des pièces Courrèges", commente Adrien Da Maia, le jeune PDG de la griffe détenue par Artémis, la structure d'investissement de la famille Pinault, qui voit en ce partenariat une manière de "renforcer l’engagement de la marque pour une mode plus circulaire".

Depuis deux ans et demi qu'il est aux manettes du style, Nicolas Di Felice a redonné un nouveau souffle à la maison, qui a le vent en poupe. Courrèges a ainsi ouvert trois nouvelles boutiques en deux ans, venues s’ajouter à son adresse parisienne historique au numéro 40 de la rue François 1er. Dans la capitale, le label s’est implanté dans le marais au 119 de la rue Vieille-du- Temple, et récemment sur la Rive Gauche, au ​1, place Michel Debré (VIème arrondissement), tandis qu’il a inauguré en septembre un magasin à New York à Soho.

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