10 255
Fashion Jobs
DECATHLON
Marketing Job(s) Leader- Skills Development Manager
CDI · VILLENEUVE-D'ASCQ
DECATHLON
Product Marketing Manager - Shopping App (F/M/D)
CDI · PARIS
VEEPEE
Responsable de Comptes Stratégiques Secteur Home F/H/x
CDI · SAINT-DENIS
CARTIER
CDI - Responsable Micro-Atelier Polissage (H/F)
CDI · PARIS
VAN CLEEF & ARPELS
Chef de Projet Digital Senior (H/F)
CDI · PARIS
GROUPE ETAM
Contrôleur.se de Gestion Supply Chain H/F
CDI · CLICHY
SHOWROOM GROUP
Juriste Droit Commercial - H/F
CDI · SAINT-DENIS
DECATHLON
Product Design Manager - Supply Chain (F/M/D)
CDI · PARIS
DECATHLON
Engineering Manager Infrastructure/Cloud - Corp Operations (F/M/D)
CDI · PARIS
DECATHLON
Engineering Manager (F/M/D)
CDI · CROIX
DECATHLON
Edge Infrastructure _engineering Manager (F/M/D)
CDI · LILLE
SHOWROOM GROUP
Gestionnaire Transport Btoc - H/F
CDI · SAINT-DENIS
CONFIDENTIEL
Fashion Controlling Manager
CDI · PARIS
BOUCHERON S.A.S.
Boucheron – Manufacturing Controller F/H/x
CDI · PARIS
IRO
International Wholesale Area Manager (H/F)
CDI · PARIS
SINTEL RECRUTEMENT
Chargé d'Industrialisation PAP Femme Haut de Gamme (H/F)
CDI · PARIS
LACOSTE
CDI - Chef de Produit Junior (H/F)
CDI · PARIS
COURIR
Chargé de Stock Studio - F/H
CDI · PARIS
AIGLE
Responsable Approvisionnement Wholesale / Retail / Digital F/H
CDI · PARIS
AIGLE
Commercial Itinérant Footwear Région Sud-Ouest F/H
CDI · TOULOUSE
AIGLE
Commercial Itinérant Footwear Région Nord-Ouest f/
CDI · ROUEN
DORMEUIL
Coordinateur-Trice Commercial-e
CDI · WISSOUS
Publié le
2 juil. 2012
Temps de lecture
3 minutes
Télécharger
Télécharger l'article
Imprimer
Taille du texte

David Suddens: "Nous voulons d’abord rassurer les détaillants"

Publié le
2 juil. 2012

Dr Martens a choisi de reprendre en direct le marché français. L’occasion d’obtenir quelques précisions sur ce choix auprès de David Suddens, PDG de la marque du groupe britannique R. Griggs.


David Suddens, PDG de Dr Martens. Photo Dr Martens
Fashionmag.com: Pour quelles raisons avez-vous choisi de reprendre en direct l’activité de Dr Martens en France ?
David Suddens: Dans le passé nous avons déjà eu une filiale sur le marché français. Mais quand la société a eu des difficultés financières il y a une dizaine d’années, Dr Martens a stoppé toutes les filiales européennes et a choisi de fonctionner avec des distributeurs. En France c’est GPG qui a bien développé le marché. Mais avec son système de financement, il se trouve aujourd’hui confronté aux banquiers qui ne veulent plus prêter, et encore moins à une activité dans la chaussure. GPG Company ne pouvait plus faire croître le business comme nous le souhaitions. Nous avons exploré plusieurs possibilités avant de décider de créer cette filiale car nous avons une assise assez forte pour assurer la qualité du financement.

FM: Vous reprenez l’équipe de GPG et avez choisi de confier la direction de cette filiale à Philippe Lentz, ancien PDG de Berger. Pourquoi ?
DS: Nous avons une équipe d’une dizaine de personnes qui connaissent parfaitement la marque Dr Martens et le marché de la chaussure. Patrick Genestier, directeur de GPG, va nous accompagner quelques semaines dans la transition. Avec Philippe Lentz, j’ai opté pour un dirigeant gestionnaire. Je voulais quelqu’un qui sache gérer et il a été à l’école managériale de LVMH.

FM: La fermeture des trois boutiques à l’enseigne, gérées par GPG est prévue pour fin 2012, qu’allez-vous développer sur le marché français ? Allez-vous renforcer le textile ?

SD: Non pas particulièrement. Nous voulons d’abord rassurer les détaillants. Leur montrer que nous possédons les atouts pour répondre à leurs attentes. Nous sommes réputés pour notre excellente logistique. Au niveau mondial, nous sommes en train d’ouvrir nos propres boutiques. Il y en a huit aux Etats-Unis, huit en Angleterre, trois en Asie. Nous allons réfléchir sur le marché français. Nous sommes aussi en train de changer de plateforme pour notre site internet marchand afin qu’il soit multi-langues.

FM: Quel est le poids du marché français pour Dr Martens ?
DS: Au global, nous tablons sur un chiffre d’affaires de 160 millions de livres cette année contre 126 l’an passé. La France représente 3%. Le premier marché reste les Etats-Unis, qui compte pour 40% de l’activité, puis suivent l’Asie, 25%, et la Grande-Bretagne à 20%. Mais le marché français est plus important que l’Allemagne ou l’Italie. Le fait est de se passer d’un intermédiaire dans un monde où la transparence des prix au niveau mondial est devenu une question plus importante.

FM: Allez-vous prendre en direct d’autres marchés ?
DS: Ce n’est pas encore arrêté. Nous avons des contrats avec des distributeurs avec lesquels nous travaillons depuis longtemps et les accords se terminent à des dates différentes. Nous savons être fidèles avec ces partenaires.

FM: Il est question, dans la presse britannique, d’une vente de la marque par la maison mère R.Griggs Group pour un montant de 200 millions de livres sterling (249 millions d’euros). Qu’en est-il exactement ?
SD: Ce montant de 200 millions de livres est en effet un prix minimum. La marque est très connue à l’international et est aussi très rentable avec 30 millions de livres de rentabilité cette année. Mais en revanche ce n’est pas le meilleur moment car le marché est très délicat. Tout le monde est très prudent. La famille n’a pas vraiment besoin de se séparer de la marque mais il y a un changement de génération et se pose la question de la succession. Pour l’instant, je ne sais pas ce qu’il va se passer.

Tous droits de reproduction et de représentation réservés.
© 2024 FashionNetwork.com