Le joaillier new-yorkais qui célèbre cette année ses 30 ans de création arrive enfin à Paris. Il a installé un shop-in-shop au premier étage du grand magasin parisien, son premier point de vente en Europe.

Bracelet David Yurman

Si le nom est encore peu répandu de ce côté de l’Atlantique, c’est un incontournable aux Etats-Unis. Marché historique oblige, la marque est à la tête d’un vaste réseau de distribution, entre boutiques à enseigne (18 en 2009) et corners dans les grands magasins, qui s’étend sur tout le continent, en passant par les îles voisines.

A l’international, c’est avec Hong Kong qu’il a commencé. Une première boutique ouverte en 2008, suivie d’un point de vente à Moscou, Macao et Seoul. Le shop-in-shop parisien devrait marquer une nouvelle étape du développement. "Lorsque le temps est venu de nous développer en Europe, il semblait naturel que cela soit en France, compte tenu de mon histoire personnelle avec la culture française et de mes voyages à travers le pays", note David Yurman. "Paris, spécifiquement, est le foyer de la haute joaillerie et, comme le Printemps est le premier grand magasin à dédier un étage complet aux créations de luxe ; il est le partenaire désigné pour notre premier lancement européen."

Ainsi, avec 35m² de vente, sur fond gris et vert, aménagés de présentoirs recouverts de miroirs bronzés, la marque annonce présenter ses collections "emblématiques". A commencer par les déclinaisons du "bracelet-câble". Véritable carton outre-Atlantique depuis son lancement au début des années 1980, il a propulsé la marque sur le devant de la scène joaillière d’un trait. Ce bracelet entrouvert en or ou argent, qui s’apparente à un câble enroulé en hélice et dont les extrémités sont surmontées de pierres précieuses ou fines, vit toujours sa success story. Revisité chez l’homme, l’enfant ou encore pour les montres, l’esprit est resté le même, que l’on devrait retrouver au Printemps Haussmann.