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8 avr. 2009
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De Beers stoppe ses activités en République démocratique du Congo

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8 avr. 2009


Diamants bruts - Photo : De Beers
Prospectant dans les sous-sols de la République démocratique du Congo (RDC) depuis 2005, De Beers quitte le pays. Aux termes de quatre années de présence, le leader mondial du diamant brut détenu à 45 % par Anglo American n’a pas jugé ses recherches suffisamment concluantes, d’autant plus dans le contexte économique actuel. Seule une équipe réduite restera sur place.

« Pour De Beers, la RDC reste riche en possibilité de prospection, mais nous ne pouvons ignorer la crise économique mondiale », a déclaré Marie-Chantal Kaninda, à la tête de l’administration de la société en RDC. Et d’ajouter : « Lorsque les conditions économiques s’amélioreront, De Beers examinera les nouvelles opportunités de prospection minière dans ce pays. »

En attendant, le groupe sud-africain a d’ores et déjà fermé son siège dans le village de Bena Luabeya situé à une trentaine de kilomètres de Mbuji Mayi, le chef-lieu du Kasaï oriental. Résultat de cette opération : plus de trois cents personnes ont perdu leur emploi.

Après avoir sondé le sol congolais dans la région, notamment par l’intermédiaire d’une co-entreprise avec la Société minière de Bakwanga (MIBA) et d’un accord conclu avec Bugeco, De Beers laisse les infrastructures qu’ont nécessitées les recherches dans le village. Ainsi, bureaux dotés d’air conditionné, pompe à eau, cuisine, magasin, générateur électrique, installations sanitaires, réservoirs d'eau, équipements de chauffage solaire de l'eau ont été légués à la population locale par le biais de l'autorité provinciale lors d’une cérémonie officielle samedi 28 mars dernier.

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