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Délocalisation en Chine: fin de grève à Fralsen (montres) Besançon

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AFP
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18 oct. 2005

BESANCON, 18 oct 2005 (AFP) - Le travail a repris mardi après-midi à l'usine Fralsen de Besançon (Doubs) à l'issue de trois semaines et demie de grève, grâce à un accord sur une prime complémentaire aux licenciements consécutifs à une délocalisation en Chine, a-t-on appris de source syndicale et auprès de la direction.


Manifestation du 4 Octobre

Direction et syndicats ont conclu un accord sur une prime exceptionnelle de 10.
000 euros pour 65 des 70 licenciés secs de l'équipementier horloger, a indiqué à l'AFP Noël Chenet, délégué CFDT.

L'accord exclut cinq salariés de 57 ans et plus, qui ne toucheront pas cette prime.

Filiale de l'américain Timex, Fralsen supprimera au total 141 emplois d'ici à 2007 en raison d'une délocalisation d'activité en Chine, dont 70 par licenciement sec et le solde par des départs en retraite anticipée. L'usine de composants de mouvements de montres emploie actuellement 261 personnes.

Les revendications sur le montant de la prime complémentaire aux indemnités légales de licenciement avaient été à l'origine de la grève le 23 septembre.
Suivie par 85 % du personnel selon la CGT et la CFDT, elle a paralysé l'activité pendant 17 jours ouvrés. Selon l'accord de mardi, sept jours seront payés, cinq sont perdus par les salariés et cinq autres seront transformés en jours de congés, a détaillé Noël Chenet.

Cinq salariés avaient été condamnés en référé mercredi dernier pour "entrave à la libre circulation des biens et des personnes", mais la direction n'a pas demandé l'application du jugement, a ajouté M. Chenet.

Contactée par l'AFP, la direction du site, qui a confirmé la reprise du travail, n'a pas souhaité apporter de commentaires sur les modalités de l'accord de fin de conflit.

L'entreprise, qui fabrique des composants pour mouvement de montres, avait annoncé en juin 2004 son intention de supprimer d'ici 2007 quelque 140 emplois sur 262, dont la moitié par des départs en retraite et l'autre par des licenciements secs.

Le site de Besançon doit conserver les activités de plasturgie, de mécanique et un centre technique.

Les annonces des treize premiers licenciements, devant être effectifs fin février, avaient déclenché le mouvement de grève.

A l'automne 2004, Nicolas Sarkozy, à l'époque ministre de l'Economie, s'était penché sur le cas de Fralsen et avait rencontré syndicats et direction.
Celle-ci s'était notamment engagée, pour compenser la délocalisation en Chine, à "financer un plan de réindustrialisation visant à recréer une centaine d'emplois nouveaux dans le bassin d'activité en cause".

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