Alors que s’ouvrait sa neuvième édition parisienne à la Halle Freyssinet, le salon de Première Vision dédié au denim annonce qu'il se déclinera à Shanghaï dès la troisième semaine d’octobre 2012. Baptisé Denim by Première Vision Asia, il se tiendra en marge de Première Vision China, et de son concurrent Intertextile (Messe Frankfurt). Prévu dans un lieu encore non dévoilé, le rendez-vous devrait regrouper au moins une quarantaine d’exposants, majoritairement déjà présents au rendez-vous parisien.

Denim by Première Vision - Paris

"Lorsque l’on fait un tel salon, il est évident qu’une sélection d’offres locales est nécessaire, pour bien servir le marché", explique ainsi Philippe Pasquet, président du directoire de Première Vision, à FashionMag.com. "Or ce marché fonctionne sur le triptyque marques, tisseurs et finisseurs. Et pour bien servir l’Asie, il y a de fortes chances que l’on ait donc une sélection d’un certain nombre de confectionneurs et délaveurs locaux". Si aucun chiffre n’est évidement arrêté, la proportion de ces derniers devrait varier entre un quart et un tiers de l’ensemble.

Mais, à la différence de Première Vision China, qui vise principalement le marché chinois, le nouveau rendez-vous entend toucher tout le marché asiatique denim. "A Paris, nous sommes très international, et principalement sur l’Europe et l’Amérique du Nord, mais on ne peut pas dire que l’on ait une présence significative venant d’Asie", relève Philippe Pasquet. "Puisque l’on est forcément plus « local » sur ces manifestations, Shanghaï appliquera le même principe sur l’Asie".

Mais la surprise n’en est pas réellement une, au regard des évolutions d'effectifs connues par l’équipe shanghaïenne de Première Vision. "On ne les a pas renforcées pour rien", reconnaît Philippe Pasquet, très confiant dans la réussite du projet. "Comme pour le Denim by parisien, cette annonce intervient après que l’on ait parlé à de nombreux acteurs du secteur et mené une étude auprès des marques. En quelques années, Denim by a attiré un visitorat que beaucoup d’acteurs plus anciens rêveraient d’avoir. Nous savons que l’on est capable de rassembler".