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Publié le
16 mars 2016
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3 minutes
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Des croisés de la mode pour faire connaître les marques japonaises

Par
AFP
Publié le
16 mars 2016

Loin des lumières des défilés de la semaine de la mode de Tokyo, Yoshio Yokobori, tout à la fois dénicheur de talents, trait d'union entre les cultures, négociateur commercial, guide les acheteurs étrangers dans le labyrinthe des marques japonaises susceptibles de percer hors de l'archipel.

Yoshio Yokobori


Les rues de Tokyo sont une mine d'inspiration pour les chasseurs de tendances mais les créateurs japonais peinent à se faire connaître dans le monde et à suivre les pas des grands succès nés dans les années 1970, tels Issey Miyake et Yohji Yamamoto.

Et si les griffes locales s'attirent le respect par leur qualité, leurs trouvailles techniques et leur ingéniosité, la plupart ne parviennent pas à traduire leur réputation en ventes mondiales.

« Il est impossible pour une boutique à Singapour, par exemple, de passer commande auprès d'un couturier japonais », affirme Yoshio Yokobori. « Les modélistes ne parlent pas anglais, souvent ils sont incapables de rédiger une facture ou de prendre une décision rapidement... et beaucoup n'ont aucune connaissance des marchés étrangers et ne voient pas en quoi ils peuvent leur être utiles », peste-t-il en marge de la Tokyo Fashion Week de ce printemps.

Le marché japonais autrefois florissant incitait peu à l'aventure hors du Japon. Mais le faible taux de natalité limite désormais les perspectives, conduisant la profession à se tourner vers l'extérieur pour trouver de futurs clients. Une situation qui a même poussé des représentants du gouvernement et l'Organisation japonaise du commerce extérieur (Jetro) à organiser des visites par des acheteurs de mode de grands concept stores, comme Colette à Paris ou Andreas Murkudis à Berlin.

Sortir du pays

Yoshio Yokobori, âgé de 37 ans, veille ainsi de près sur les créateurs japonais, s'assurant qu'ils répondent à temps aux courriers électroniques, qu'ils envoient les factures et se chargeant lui-même de la conclusion des contrats. Une tâche qui le conduit régulièrement dans six pays et lui a fait prendre 117 fois l'avion l'an dernier.

Il avait lancé sa société il y a une décennie avec la seule intention de devenir distributeur de marques japonaises sur le marché intérieur avant de se rendre compte que les opportunités étaient ailleurs.

Si Yoshio Yokobori traite avec des magasins en Chine, à Singapour, en Indonésie et dans d'autres pays asiatiques, le consultant et journaliste Masahiro Kubo emmène les marques japonaises à Paris au travers de magasins éphémères et d'un site Internet, le « Journal Cubocci ».

Fondateur de la foire internationale de la mode de Tokyo, qui a attiré 15.000 personnes l'an dernier, Masahiro Kubo a dirigé le bureau parisien du quotidien japonais de la mode Senken Shimbun avant d'ouvrir une entreprise de conseil.

« Ma priorité est de trouver des marques dont les gens n'ont pas encore entendu parler », dit-il. « Ce que je trouve de plus gratifiant dans mon travail est l'incubation d'une petite marque que je vois ensuite grandir. »

Signe que les choses changent, des griffes japonaises telles que DISCOVERED et Divka sont maintenant présentes dans de grandes boutiques à travers les Etats-Unis et l'Asie.

Le chasseur de mode Yoshio Yokobori, qui a multiplié les petits boulots pendant son adolescence pour pouvoir s'offrir des T-shirts dernier cri des boutiques du quartier branché de Harajuku à Tokyo, veut secouer ses compatriotes.

« Les créateurs japonais de mode doivent sortir du pays... mais beaucoup n'en prennent pas la peine. Il faut que cela change », dit-il.

Par Ammu Kannampilly

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