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14 oct. 2013
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Des enseignes de luxe autour du BHV/MARAIS?

Publié le
14 oct. 2013

La transformation du BHV Rivoli en BHV/MARAIS, qui se concrétise cette semaine par la pose de la nouvelle enseigne sur le grand magasin proche de l’Hôtel de Ville et par la nouvelle campagne de pub, lancée ce mercredi, aura aussi une réalité hors les murs du magasin principal actuel.

Le BHV l’exprime déjà d’ailleurs dans le dossier de presse qu’elle diffuse cette semaine pour expliquer sa mutation. Il y est dit tout simplement que le pop-up store Marc by Marc Jacobs, ouvert depuis quelques jours rue des Archives, est "invité du BHV/MARAIS".

Le pop-up Marc by Marc Jacobs rue des Archives


Si la marque de diffusion du créateur n’est pas dans l’enceinte même du grand magasin..., elle est dans ses murs. Le pop-up a pris la place en effet d’un Starbucks Café dont le propriétaire des murs n’est autre que le BHV. Il aura suffi d’une expropriation. Et ce n’est pas fini.

Selon nos informations, le Daily Monop situé lui aussi rue des Archives devrait fermer pour une autre destination. Une décision d’autant plus facile à prendre pour le groupe Galeries Lafayette, maison-mère du BHV, que Monoprix ne fait plus partie de son périmètre puisque aujourd’hui propriété à 100 % du groupe Casino.

En fait, le quartier avec ses trois rues, rue du Temple, rue de la Verrerie et rue des Archives regorgent de surfaces dont le BHV est propriétaire. On peut imaginer la suite et d’ailleurs dans le quartier les rumeurs se succèdent.

Certains annoncent (et espèrent) l’arrivée de Saint Laurent. Les mêmes parlent de Prada…. En osant à peine y croire.

Officiellement, pour Michel Roulleau, directeur général adjoint de la branche grands magasins du groupe Galeries Lafayette, il y a un projet à court terme, soit sur 2014, pour faire bouger l’environnement même du magasin principal.

"Nous avons la volonté de dynamiser cette partie du Marais, souligne-t-il. Et ça va bouger très fort". Il insiste aussi sur le fait que ce n’est pas de la seule volonté du BHV. "La ville elle-même aimerait relier davantage l’Hôtel de Ville à Beaubourg et au quartier du Marais", relève-t-il.

L’objectif semble tout simplement d’inviter des marques de luxe, ou proches de celui-ci, à s’installer dans les locaux libérés dans les rues du Temple et des Archives notamment afin de relier le grand magasin du Marais à la zone commerciale la plus active du quartier vers notamment la rue des Francs-Bourgeois.

"C’est bien ce qui s’est passé de l’autre côté du Marais avec le concept-store Merci, souligne Michel Roulleau, qui était bien seul quand il a ouvert boulevard Beaumarchais". Celui-ci n’a en tout cas aucun doute sur les attentes de la clientèle pour de telles arrivées. "Les flux seront forcément là", insiste-t-il.

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