L’ouverture récente d’un point de vente Devred boulevard Poissonnière à Paris, dans une partie de la surface d’une unité Burton du même groupe Omnium, est un bel exemple de la croissance retrouvée depuis plusieurs saisons de l’enseigne.

Devred boulevard Poissonnière à Paris

"Pendant dix ans, Devred n’a pas ouvert de magasins. Or nous en aurons inauguré plus de 50 en trois ans", explique Antoine Leroy, directeur général arrivé de chez Redcats en septembre 2007. L’enseigne devrait en aligner quelque 190 entre la fin de cette année et le début de l'an prochain, contre donc 130 en 2007. Des unités vont ouvrir dans le centre commercial Rosny 2 et au Polygone à Montpellier. Devred s’est aussi intéressé pour l’occasion à l’affiliation. Près d'une vingtaine de points de vente ont ouvert sous ce régime en 2010, portant le nombre de magasins affiliés à 45. Globalement, Antoine Leroy vise plus de 300 magasins en France au final. "Nous ne sommes pas dans des villes comme Bordeaux, Nantes, Lille, etc. De même, sans donner de chiffre d’affaires, le directeur général de Devred relève une progression des ventes en comparable. De quoi conforter l’évolution de l’enseigne.

Devred boulevard Poissonnière à Paris

Comme l’explique Antoine Leroy, Devred s’est appuyé sur l’héritage de son passé, un produit de qualité avec un vrai service en magasin, pour y ajouter un produit moderne mais pas fashion victim. La cible est l’homme de 25-45 ans qui recherche l’actualité de la mode sans en être une caricature. Les équipes internes travaillent ainsi avec le bureau de style, stratégie et innovation White Sky. Résultat, un produit évolutif se partageant entre ville et sportswear avec un bon rapport qualité-prix. Un costume se situe entre 150 et 220 euros, une chemise ville coton stretch est à 35 euros. Devred bénéficie aussi d’une vraie fidélisation de ses clients. "Ceux-ci ont suivi notre évolution", souligne le directeur général.

Toujours pour répondre aux usages de ses clients, Devred travaille sur un site marchand qui devrait voir le jour début 2011. "Beaucoup d’hommes fréquentent internet dans le domaine professionnel. mais aussi sur le plan privé", explique Antoine Leroy.