Divine: le fondateur redevient majoritaire avec l'appui de BpiFrance et BFC Croissance

Auteur :

Anaïs Lerévérend

Publié le
9 oct. 2013

Lancée en 2000 par Laurent Trognon, les collants Divine entendent passer un nouveau cap dans leur développement. En plus de vouloir soutenir la croissance de la société basée dans l'Yonne, le fondateur souhaitait également redevenir majoritaire. Car depuis 2005, le partenaire italien et fabricant des collections, Mura était l'actionnaire principal de la société.

"Aujourd'hui, nous allons atteindre 7 millions d'euros de chiffre d'affaires pour 2013, nous devenons plus gros que le partenaire", explique Laurent Trognon. Avec cette opération, la holding LT Invest détient désormais 60 % des parts et Mura les 40 % restants.

C'est via sa holding donc que le dirigeant de Divine a réalisé l'opération avec l'appui de la division bourguignonne de BpiFrance et de BFC Croissance (société de capital investissement, filiale de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté), à hauteur de 300 000 euros. Cet investissement en obligations convertibles est également accompagné d'un prêt participatif "Contrat de développement", là encore pour aider la société à soutenir sa croissance structurelle.

Les projets de la marque aux 600 points de vente français: ajouter des produits complémentaires, toujours dans l'univers du dessous féminin haut de gamme, pourquoi pas côté lingerie de nuit, mais aussi poursuivre le développement à l'international qui est un complément. Aujourd'hui, 10 % des ventes se font à l'export, en Russie, en Ukraine ou au Canada principalement. Le but: gommer avec de nouveaux produits et du grand export la saisonnalité de la spécialité collants de l'entreprise.