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Dolce et Gabbana: abandon des poursuites pour évasion fiscale

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1 avr. 2011

ROME, 1 avr 2011 (AFP) - Une enquête ouverte contre les stylistes italiens Domenico Dolce et Stefano Gabbana pour évasion fiscale de près d'un milliard d'euros a été classée sans suite par un juge des audiences préliminaires à Milan, a indiqué vendredi 1er avril l'agence Ansa.

La décision de ne pas juger les deux couturiers, également mis en cause pour escroquerie aux dépens de l'Etat, a été prise par le juge Simone Luerti. Celui-ci a aussi classé sans suite les soupçons pesant sur cinq autres personnes impliquées dans ce dossier.

Domenico Dolce, 52 ans, et Stefano Gabbana, 48 ans, étaient soupçonnés d'escroquerie aux dépens de l'Etat italien et pour des inexactitudes dans leurs déclarations de revenus.

En octobre, le journal économique Sole 24 Ore avait révélé que les deux stars italiennes du prêt-à-porter faisaient l'objet d'une enquête pour évasion fiscale pour un montant de 840 millions d'euros, aux côtés de cinq autres personnes.

Les magistrats les soupçonnaient notamment d'avoir créé une société écran au Luxembourg en 2004 et 2005, lui confiant le contrôle des marques du groupe pour échapper au fisc italien, alors que cette société était en réalité gérée depuis la péninsule.

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