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27 juin 2017
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E-commerce : 40 % des Européens convertis aux achats transfrontaliers

Publié le
27 juin 2017

En 2016, 40 % des cyberacheteurs européens ont commandé un bien ou service auprès d’un vendeur d’un autre pays de l’Union. Un chiffre qui laisse encore une marge de progression importante au regard notamment des 55 % d'e-commerçants TPE/PME vendant à l’international, selon la fédération représentant les acteurs du secteur (Fevad).


Les cyberacheteurs européens commandent de plus en plus dans les pays transfrontaliers AFP - AFP


Le marché espagnol serait le plus mûr en termes d’achats transfrontaliers, quelque 58 % des cyberacheteurs locaux ayant effectué des achats "crossborder" l’an passé. L’Italie s’est également très largement convertie à la pratique, avec 47 % du panel interrogé. Arrivent ensuite, à un moindre niveau, les Pays-Bas (42 %) et la France (41 %). Par comparaison, l’imposant marché allemand, fief de plusieurs leaders européens, n’a pas pris le pli (26 %). Premier marché en ligne d’Europe, le Royaume-Uni se situe lui pile dans la moyenne européenne (40 %).

Sur les 530 milliards d’euros générés l’an passé par l’e-commerce européen, 174 milliards l'ont été par les acteurs britanniques, qui devraient caresser les 200 milliards sur l’année en cours. L’Allemagne suit, mais de loin, à 77,9 milliards, la France arrivant troisième à 72 milliards. Un trio de tête qui laisse loin derrière ses poursuivants que sont l’Espagne (23,9 milliards d’euros), les Pays-Bas (20,2 milliards) et l’Italie (19,9 milliards).

Fin 2015, seuls 7,5 % des entreprises de la zone Euro pratiquaient la vente à l’étranger. Désormais, 68 % des sites leaders vendraient à l’international, indique la Fevad. Début 2017, une rapport réalisé par yStats a révélé de son côté que plus de 50 % des acheteurs en ligne à travers le monde effectuent des transactions avec des e-commerçants situés dans un autre pays, selon une série d'études conduites en 2016 dans plusieurs pays.

L’Union européenne travaille de longue date à l’uniformisation des règles communautaires en matière de vente en ligne. Des discussions qui ont dès le départ dû faire face aux spécificités de la régulation allemande, et ses retours gratuits systématiques, auxquels Berlin ne souhaite pas renoncer. Ce chantier doit désormais faire face à un autre enjeu de taille : le Brexit du grand marché britannique et ses conséquences à définir sur la taxation des échanges.

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