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Europa Press
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20 févr. 2015
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El Corte Inglés renouvelle sa direction

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Europa Press
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20 févr. 2015

El Corte Inglés a renouvelé son équipe de direction et fait entrer au conseil d'administration Marta Alvarez, l'une des filles de Isidro Alvarez, et cousine de l'actuel président du géant de la distribution, Dimas Gimeno.

Marta Alvarez a intégré l'organe suprême de la direction de l'entreprise le 16 décembre dernier, conformément à ce qui figure dans le rapport remis à la Bourse d'Irlande, suite à son émission de bons pour un montant global de 600 millions d'euros.

El Corte Inglés a augmenté son bénéfice de 6,2% au cours du dernier exercice fiscal . Photo: El Corte Inglés - El Corte Inglés


Dimas Gimeno achève ainsi le renouvellement du conseil d'administration de l'entreprise, dans lequel n'apparaît pas pour le moment le nom de Cristina Alvarez, l'autre fille de celui qui fut président de El Corte inglés.

Suite à cette intégration, la gouvernance du groupe de distribution présidé par Gimeno se compose de : Paloma García Peña et Carlota Areces Galán, représentant respectivement Cartera Mancor et Corporación Ceslar, Juan Hermoso Armada, Florencio Lasaga Munárriz, Carlos Martínez Echavarría, José Leopoldo del Nogal Ropero et Manuel Pizarro.

Dans le rapport remis à la Bourse d'Irlande, la compagnie révèle en outre que plus de 50 % de ses actions sont contrôlées par la Fondation Ramón Areces et la société patrimoniale Cartera de Valores IASA, sans apporter davantage d´informations concrètes.

De plus, le géant de la distribution a détaillé la valeur du portefeuille immobilier dans les documents remis à la Bourse irlandaise en ajoutant une expertise de la société d'évaluation Tinsa.

« En septembre 2013 et mars 2014, Tinsa Tasaciones Inmobiliarias (société d'estimations immobilières) a évalué la quasi totalité du portefeuille immobilier du groupe à 15,1 milliards d'euros", indique le document.

La répartition du montant total des actifs immobiliers évalués se découpe ainsi : 9,2 milliards d'euros pour les grands magasins, 4,3 milliards d'euros estimés pour les hypermarchés, 803 millions d'euros pour les points de vente « retail », et 797 millions d'euros pour les bureaux et immeubles divers.

Madrid est la région qui regroupe les immeubles les plus chers avec 4,8 milliards d'euros, suivie de l'Andalousie (2,6 milliards), de la Catalogne (1,6 milliard), de la Communauté de Valence (1,4 milliard) et de la Galice (601 millions).

Le groupe révèle également qu'il n'a « historiquement » jamais payé l'impôt régional sur les grandes surfaces en Catalogne, Aragon et aux Asturies, alléguant que ce dernier équivaut à l'Impôt sur les Activités Economiques (IAE).

Cependant, selon le Tribunal Constitutionnel, les deux taxes ne correspondent pas à la même base d'imposition et ne sont pas incompatibles, raison pour laquelle El Corte Ingés a décidé de provisionner 115,5 millions d'euros pour le paiement de cette taxe régionale.

El Corte Inglés a augmenté son bénéfice de 6,2 % au cours du dernier exercice fiscal, entre mars 2013 et février 2014, atteignant un montant de 174,3 millions d'euros, et enrayant ainsi une tendance à la baisse de cinq années marquées par la crise économique.

La société a clôturé l'exercice avec un chiffre d'affaires de 14,3 milliards d'euros, en baisse de 1,8 %, tandis que le bénéfice brut d'exploitation (Ebitda) s'est stabilisé à 728,2 millions d'euros.

Par type d'activités, El Corte Inglés Grandes Almacenes (les grands magasins), Hipercor et Viajes El Corte Inglés (les voyages), restent les branches qui contribuent majoritairement au bénéfice consolidé du groupe, représentant 87 % de l'activité actuelle.

La branche grand magasin a augmenté son bénéfice de 3,9 %, atteignant 275 millions d´euros, et a vu ses ventes fléchir de 1,2 %, à 8.4 milliards d'euros, tandis que Hipercor a déclaré un bénéfice de 7,3 millions d'euros malgré des ventes en chute de 8,1 %, à 1.7 milliards d'euros.

Quant à Viajes El Corte Ingles (les voyages), elle s'est solidement maintenue avec des ventes en hausse de 1,7 % atteignant 2,3 milliards d'euros contre un bénéfice inférieur de 16 %, à 34,7 millions d'euros.