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1 juil. 2010
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Embellie sur le marché de la lingerie d’ici à 2015

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1 juil. 2010

La consommation en valeur de lingerie et de sous-vêtements repartira à la hausse à partir de 2012, avec un taux de croissance annuel moyen de 2,4 % entre 2011 et 2015. Des valeurs révélées par Xerfi Research qui vient de publier une étude approfondie qui fait le point sur la distribution lingerie et sous-vêtements en France.



Le concept de magasin de lingerie Triumph

Sous le titre: "La distribution de lingerie et de sous‐vêtements en France. Décryptage du jeu concurrentiel et opportunités de croissance", Xerfi Research livre ses dernières analyses sur un marché qui, selon elle, a bien résisté à la crise économique en 2009, contrairement au secteur du textile dans son ensemble. C’est sur le segment masculin que la demande a été la plus dynamique. Pour autant, la baisse historique du pouvoir d’achat en 2010 a marqué une rupture pour le marché.

Selon les prévisions de Xerfi, la consommation de lingerie et de sous‐vêtements reculera de 2 % en 2010. Le poste sera en effet soumis à de nombreux arbitrages: ajustement à la baisse des quantités achetées, descente en gamme ou abandon de certaines marques (au profit notamment des chaînes de grande diffusion ou des enseignes entrée de gamme), report des achats en période de soldes et de promotions, préférences accordées aux sites de déstockage sur Internet… Hypersensibles au prix, les consommateurs déploieront des efforts soutenus pour trouver les bonnes affaires.

Pour 2011, les prévisions de Xerfi font état d’un recul moindre, à ‐0,5%, sous l’effet d’une légère amélioration du pouvoir d’achat. En revanche, la consommation en valeur de lingerie et de sous‐vêtements repartira à la hausse à partir de 2012, avec un taux de croissance annuel moyen de 2,4 % entre 2011 et 2015, soit un rythme plus dynamique que le secteur du textile dans son ensemble. De leur côté, les sous-vêtements masculins devrait peser un quart du marché consommation de sous-vêtements pour homme.


Passionata vient elle aussi de lancer son enseigne

Le marché devrait alors susciter les convoitises de fait qu’il dispose, à moyen terme, d’un important potentiel de croissance en matière d’offre et de canal de distribution.
L’étude dégage ainsi trois grands axes de développement du marché. La première vise à lancer des concepts dédiés à l’homme. La seconde conseille de développer des concepts multimarques haut de gamme pour les femmes mûres. La dernière convainc d’intensifier sa présence sur Internet.

En effet, sur ce dernier point, Xerfi note qu’aujourd’hui plus de la moitié des enseignes spécialisées dans la distribution de lingerie et/ou de sous-vêtements ne sont pas présentes sur la toile. Un canal pourtant propice à de nouveaux relais de croissance et au développement à l’international, sa mise en place demandant un investissement relativement restreint. En outre, un site marchand permet de tester une marque auprès des populations locales avant d’entamer un investissement plus lourd, comme le lancement d’un réseau physique. Avant de conclure que faute d’une présence structurée sur Internet, les opérateurs traditionnels du marché de la lingerie et des sous-vêtements pourraient se laisser distancer par des spécialistes de la vente en ligne, à l’image du succès rencontré par Sarenza et Spartoo dans le secteur de la chaussure.

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