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Publié le
3 juin 2012
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Emmanuelle Alt : "Pour Vogue, la mode doit refléter la santé de ses mannequins"

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AFP
Publié le
3 juin 2012

PARIS, 2 juin 2012 (AFP) - Le monde de la mode doit se sentir concerné par la santé, en premier lieu celle des mannequins, estime Emmanuelle Alt qui a pris les rênes de Vogue Paris depuis un an, espérant qu'on revienne à des top-models plus pulpeuses.


Q : Les rédactrices en chef des 19 éditions internationales de Vogue se sont engagées à ne plus employer de mannequins trop jeunes ou trop maigres et encourager l'hygiène de vie et la santé; la mode elle-même était-elle en cause ?

R : On s'est rendu compte, il n'y a pas très longtemps, qu'à la retouche numérique des photos, on faisait l'inverse de ce qu'on faisait il y a quelques années : on regrossit, on re-pulpe les filles et c'est une alerte. C'est important de se sentir concerné par la santé des gens avec qui on travaille. Il faut associer les créateurs à cette démarche, les prototypes en taille 36 qu'ils offrent sont beaucoup trop petits pour les mannequins des podiums et tout part des défilés. Avec des vêtements de plus en plus étriqués, il faut bien trouver des filles qui rentrent dedans... Alors si déjà les prototypes étaient conçus une taille au dessus, cela arrangerait tout le monde".

Q : Et Vogue doit montrer l'exemple ?

R : Les images de mode restent des exemples pour les jeunes filles. On essaie de remettre des limites aux petits dérapages qu'il peut y avoir dans la mode, ne pas faire travailler des mannequins en dessous de 16 ans, parce que ce sont des enfants. Il faut qu'on se mette main dans la main avec les créateurs et les photographes pour tenir tous ce même discours. Chez Vogue, on veut que l'identification des jeunes filles aux images de mode se fasse sur des bases saines, sur des corps normaux de filles normales, en âge de travailler. J'adorerais qu'on revienne aux années 90, quand les mannequins les plus en vue étaient Claudia Schiffer, Linda Evangelista, Cindy Crawford ou Naomi Campbell, des femmes plantureuses qui avaient deux tailles de plus que les filles de maintenant. Elle avaient de la poitrine, elles avaient des fesses, elles avaient des cuisses. On considérait qu'elles avaient des corps idéaux, ces filles n'ont pas été remplacées en terme d'icônes.

Q : Vous avez pris la rédaction en chef de Vogue Paris il y presque un an, qu'avez vous changé et comment évolue le magazine ?

R : Vogue est une institution, je ne suis pas là pour révolutionner le journal ou le changer de manière radicale. C'est un magazine qui est sain et en bonne santé, il a changé visuellement, je voudrais qu'il soit moins provocant mais toujours audacieux. Il peut quand même se permettre beaucoup de choses, parce qu'on attend de Vogue des images fortes. Mais fortes ne veut dire choquantes, Vogue doit pouvoir traîner sur toutes les tables. On essaie depuis un an de mettre plus à l'honneur la France, les actrices et les personnalités françaises qu'on met plus volontiers en couverture. Le prochain numéro est un numéro spécial Paris, qui reste la capitale mondiale de la mode. D'ailleurs, l'édition française de Vogue est la seule qui porte le nom d'une ville et pas celui d'un pays.

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