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25 févr. 2015
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Esprit, toujours en baisse, en train d'achever la verticalisation de son organisation

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25 févr. 2015

Esprit a publié ce mercredi matin son rapport semestriel, qui couvre la période de juillet à décembre. La marque-enseigne a vu, au cours de ces six derniers mois, son chiffre d’affaires baisser de plus de 16 % et de 13,2 % à taux de change constant. Il s'est élevé à plus de 1,2 milliard (10,7 milliards de dollars de Hong Kong). Son bénéfice avant intérêt et impôts a chuté de 73,3 % à tout juste 4,3 millions (37 millions de dollars de Hong Kong).

La nouvelle marque en phase test à Amsterdam


Mais la direction est optimiste quant à son plan de transformation.  Dans le bilan, elle rappelle les facteurs extérieurs, en clair l’été indien, et surtout que le deuxième trimestre a été meilleur que le premier.

Ainsi, si de juillet à septembre les ventes ont chuté de 16,3 % à taux de change constant, d’octobre à décembre elles ont baissé de 10 %. Une baisse qui correspond plus ou moins à la réduction de la surface commerciale aussi bien wholesale que retail. La marque s’est entre autres séparée des plus petits détaillants et a fermé de nombreuses succursales. Au final, la marque-enseigne a vu son activité retail chuter de 12,4 % à  761 millions (6,7 milliards de dollars de Hong Kong) et le wholesale de 14,3 %.

Des évolutions à taux de change constant toujours. Par zones, le Vieux Continent affiche une baisse de plus de 12 % et l’Asie-Pacifique de près de 17 %. Surtout, Jose Manuel Martinez estime être bien armé pour les prochaines saisons. La verticalisation du système étant pleinement en marche à partir de ce printemps-été 2015. Contrairement à ce qui avait été prévu initialement, le bureau en charge d’apporter des produits tendances version fast fashion n’a pas été installé à Londres, mais au siège à Ratingen, près de Düsseldorf. Ces produits, qui pèsent peu dans l’activité, ont vu leurs ventes bondir de près de 70 %. « Le bureau de tendances nous permet d’introduire des produits mode en très peu de temps en magasin. Mais nous avons aussi retravaillé tous les process des collections principales. Avant, il nous fallait onze mois entre l’idée et la mise en rayon. Aujourd’hui, une partie de ces produits ne nécessitent plus que deux à trois mois », commente l’ancien directeur d'Inditex, le propriétaire de Zara, arrivé en 2012 à la tête d’Esprit.

Il estime que chez Esprit, il est quasiment impossible actuellement de réduire cette durée entre l’idée et la livraison en magasins à six semaines. Avec l’évolution des monnaies, la conjoncture en Europe et aussi les aléas de la météo, il ne souhaite pas faire de prévisions chiffrées. En revanche, un retour à la croissance est attendu d’ici à deux ans après un exercice 2014-15 marqué par tant d’incertitudes.

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