Esprit voit ses ventes en France progresser de 2,2 %

Auteur :

Bruno Joly

Publié le
23 févr. 2016

Au cours du premier semestre de son exercice actuel, entamé le 1er juillet, Esprit a retrouvé quelques raisons de sourire en Europe de l’Ouest et notamment en France et en Allemagne, son premier marché.

Sans prendre en compte bien sûr l’évolution des taux de changes, la marque enseigne, coté à la Bourse de Hong Kong, a enregistré en France un chiffre d’affaires en hausse de 2,2 %, à 602 millions de dollars de Hong Kong, soit 70 millions d'euros. Contrairement à la tendance générale, c’est l’activité wholesale qui enregistre la meilleure performance dans l’Hexagone, avec une progression, toujours à taux de change constant, de 3,6 %, à 309 millions de dollars de Hong Kong (36 millions d'euros), alors que le retail ne progresse que de 0,7 %.

Il faut dire qu’en Wholesale, Esprit compte en France 629 surfaces monomarques gérées par des partenaires (magasins, shops in shop et corners), soit 28 de plus qu’un an auparavant. En boutiques franchisées, le nombre est de 131, soit deux de moins. Côté retail, le vaste plan social de 2014 est passé par là. Esprit n’avait au 31 décembre 2015 plus que 23 succursales, soit sept de moins qu’un an plus tôt.

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Outre-Rhin, où se situe le siège opérationnel d’Esprit, l’activité a progressé à taux de change constant de 1,5 %, à 4,4 milliards de dollars de Hong Kong. Mais, la situation est inversée à celle constatée en France. Ainsi, l’activité retail en Allemagne a progressé sur la période et ce toujours à taux de change constant de 8,6 % alors que le wholesale est en chute de 9,6 %. Jose Manuel Martinez, PDG du groupe, souligne que ces performances relatives sont dues à la mise en place d'un système plus proche des chaînes. L’ancien manager de chez Inditex parle d’ailleurs d’implanter rapidement pour ses partenaires un système vertical ou de concession, ou de partenariats plus étroits avec les détaillants. « Deux systèmes existent, soit les stocks nous appartiennent, soit nous reprenons à la fin de la saison les invendus. Nous sommes en train de faire des tests pour voir quel système fonctionne au mieux selon la logistique et les process aussi », commente ainsi Jose Manuel Martinez.