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Eté 2006 : coup d'envoi lundi des défilés haute couture

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AFP
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20 janv. 2006

PARIS, 20 jan 2006 (AFP) - La haute couture révèle à partir de lundi sa vision de l'été 2006, une occasion de faire la démonstration de sa vitalité même si le nombre de maisons qui défileront sur les podiums reste limité.


Défilé prêt-à-porter Dior printemps-été 2006

Seules huit des dix maisons françaises possédant l'appellation haute couture seront présentes. La maison Jean-Louis Scherrer a en effet annoncé en novembre qu'elle ne participerait pas aux défilés printemps-été, sans pour autant remettre en cause son activité haute couture.

De son côté, Emanuel Ungaro, qui vient de se séparer de son directeur artistique, a renoncé pour la quatrième fois à défiler. M. Ungaro avait annoncé en 2004 qu'il arrêtait la haute couture qui ne répond plus selon lui à l'attente des femmes.

De lundi à mercredi, seize défilés sont prévus dans le cadre du calendrier officiel, dans divers lieux de la capitale.

Chanel, Christian Dior, Christian Lacroix, Jean Paul Gaultier ou Givenchy côtoieront Dominique Sirop, Adeline André et Franck Sorbier, des maisons de dimension beaucoup plus modeste et moins connues du grand public.

Le calendrier officiel accueillera également huit créateurs français ou étrangers, dont l'Italien Giorgio Armani, qui ouvrira le bal lundi, ses compatriotes Maurizio Galante et Valentino, le Portugais Felipe Oliveira Baptista et le Libanais Elie Saab. Le Français Christophe Josse, ancien bras droit de Rose Torrente, figure pour la première fois dans le calendrier officiel.


Giorgio Armani lors des présentations de la collection prêt-à-porter hommes automne-hiver 2006/2007, à Milan le 19 janvier 2006 - Photo : Filippo Monteforte/AFP

Parallèlement, plus d'une vingtaine de créateurs tenteront de profiter de la vitrine internationale que constitue la présentation des collections haute couture pour défiler en "off". Parmi eux, deux nouveau venus, la Belge Romy Smits et l'Indonésienne Farah Angsanah.

Selon Didier Grumbach, président de la Fédération de la couture et de la Chambre syndicale de la haute couture, "le calendrier de la couture est de plus en plus dense, il y a de plus en plus de monde et d'intérêt".

Quand des créateurs "sont dans le calendrier couture, quoi qu'il arrive, ils sont vus, ils ont leur chance" et ont "accès à une notoriété incroyable", souligne-t-il auprès de l'AFP. Par ailleurs, l'entrée dans le calendrier "a la capacité d'institutionaliser une marque", c'est "un événement rassurant pour les financiers".

La maison Adeline André, qui appartient depuis un an seulement au petit cercle de la haute couture, vient ainsi d'obtenir le soutien financier d'investisseurs privés. Devenue une société anonyme au capital de 510.000 euros dont Adeline André détient la majorité des parts, elle s'apprête à embaucher plusieurs personnes et à commercialiser, à partir de fin février, une collection de prêt-à-porter femme pour l'automne-hiver 2006/2007.

Pour M. Grumbach, depuis 2005, "nous sommes dans une nouvelle ère". Il plaide pour "une ouverture à des marques créatives" mais aussi pour "le retour de marques mythiques".

"Il faut revenir aux sources et relancer le calendrier en y faisant entrer des maisons glorieuses", affirme-t-il en citant Nina Ricci, Lanvin, Balenciaga ou Rochas. Ces maisons ont "une image couture, un savoir-faire couture et une notoriété formidable", souligne M. Grumbach en exprimant son intention de les "encourager" à revenir. Et de leur part, estime-t-il, "il serait grave de ne pas y travailler".

Par Dominique SCHROEDER

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