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Publié le
2 août 2016
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Etienne Morin (ChicTypes) : "Pour supporter les coûts fixes lourds, il aurait fallu atteindre 15 à 20 millions d’euros de chiffre d’affaires"

Publié le
2 août 2016

En redressement judiciaire depuis le 28 juillet, le site de shopping personnalisé ChicTypes sera fixé sur son sort le 16 septembre prochain. Le tribunal de commerce attend des offres de reprise. Les deux fondateurs aussi évidemment. L’un de ceux-ci, Etienne Morin, s’explique sur les difficultés rencontrées.
 

Etienne Morin et Antoine Régis, cofondateurs de ChicTypes - ChicTypes


FashionMag : Quelles sont les raisons qui ont conduit au redressement judiciaire ?
 
Etienne Morin : Des raisons financières évidemment, mais liées au business model. Nous n’avions malheureusement tout simplement pas atteint l’équilibre. Le chiffre à retenir est que nous étions, en termes de résultats, deux à trois fois en dessous de ce qu’il aurait fallu pour atteindre l’équilibre. Pour supporter les coûts fixes lourds, il aurait fallu atteindre 15 à 20 millions d’euros de chiffres d’affaires. Et mobiliser 50 000 clients plutôt que les 20 000 actuels.

FM : Vous croyez toujours à la potentialité du marché français pour ce système ?
 
EM : Il y a en France 750 000 cadres hommes, âgés de 25 à 40 ans. Si on ajoute les professions libérales, les employés supérieurs, on arrive à un million d‘individus. Dans cet ensemble, on peut trouver quand même 50 000 personnes qui réaliseraient au moins deux achats par an via une formule type ChicTypes. Beaucoup d’études montrent que ces clients masculins ne trouvent pas le bonheur à aller en boutique.
 
FM : Financièrement, vous aviez pourtant procédé à une deuxième levée de fonds de grande ampleur en septembre 2015. Cela ne vous a pas permis de tenir ?
 
EM : Certes, il a été dit que nous avions levé 4 millions d’euros. Mais en fait, la somme était tranchée et soumise à objectifs. Nous avons reçu un million d‘euros. Mais nous n’avons pas eu d’autres versements dans la mesure où nous n’atteignions pas nos objectifs.
 
FM : Vous avez cherché aussi à vous adosser à un partenaire industriel, selon certaines informations ?
 
EM : De fait, nous avons discuté avec un spécialiste allemand du même business model. Nous attendions même il y a encore quelques semaines une lettre d’intention de sa part. Mais il a repoussé ses propositions à plus tard. Les offres doivent passer aujourd’hui par le tribunal de commerce.
 
FM : Êtes-vous confiant quant à la poursuite de l’activité ?
 
EM : Je crois dans le business model. On verra s’il y a des repreneurs. Cela peut être donc un spécialiste, mais aussi pourquoi pas un grand magasin qui a un relationnel fort avec les marques. Mais il faut attendre le 16 septembre.

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