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Publié le
13 mai 2014
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Etude: le luxe, notamment français, se joue de la crise

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AFP
Publié le
13 mai 2014

© 2014 AFP - Le secteur du luxe a résisté vaillamment à la crise, enregistrant des ventes en hausse de plus de 12% en 2012 malgré le contexte économique morose, porté notamment par des acteurs français particulièrement dynamiques, souligne une étude publiée par le cabinet Deloitte.

En 2012 (ou en 2012/2013, pour les groupes ayant des exercices décalés), les 75 plus grands acteurs mondiaux du luxe ont généré 171,8 milliards de dollars (124,76 milliards d'euros) de chiffre d'affaires cumulé.

Les ventes moyennes des entreprises du secteur s'élèvent à 2,3 milliards de dollars (1,67 milliard d'euros), avec des croissances moyennes de 12,6%, et même de 14,3% entre 2010 et 2012 - et des hausses des profits de l'ordre de 12%, indique Deloitte.

"Bien qu'ils opèrent dans un environnement économique perturbé, les grands acteurs du secteur de luxe résistent et montrent la solidité de leur modèle", commente Stéphane Rimbeuf, responsable consommation chez Deloitte.

La dernière-née des boutiques Vuitton à Tokyo


Les acteurs français apparaissent particulièrement vigoureux, LVMH prenant la tête du classement. Trois entreprises hexagonales figurent dans le top 10 et 11 dans le top 75.

Numéro un mondial du luxe, LVMH, qui détient notamment les marques Louis Vuitton, Fendi ou Céline, affiche sur la période étudiée un chiffre d'affaires de 21,06 milliards de dollars (15,68 miliards d'euros), et des ventes en hausse de 18,2%.

Il est suivi par le suisse Richemont (Cartier, Lancel) et l'américain Estée Lauder, qui ont réalisé des chiffres d'affaires de 12,39 et 10,18 milliards de dollars (8,99 et 7,39 milliards d'euros).

Les Français Kering (Gucci, Saint Laurent, Bottega Veneta) et L'Oréal arrivent en 6e et 7e position.

"L'industrie du luxe reste l'un des fleurons de la compétitivité française sur les marchés internationaux.

La croissance composite des ventes de biens de luxe en 2012 s'est avérée particulièrement élevée en France avec 19,4% de taux de croissance, bien au-delà de la moyenne du Top 75", souligne Bénédicte Sabadie-Faure, spécialiste luxe chez Deloitte.

Le secteur devrait à nouveau bien résister en 2014 même si ses performances "dépendront en partie des conditions de reprise dans les économies traditionnelles et des risques persistants dans les marchés émergents", estime Stéphane Rimbeuf.

Le cabinet s'attend à une nouvelle croissance des ventes sur les marchés émergents aussi bien en physique que sur le e-commerce, dans les zones Asie-Pacifique, Amérique latine, Moyen-Orient et Afrique.

Longtemps négligées par le secteur, soucieux de maintenir son image d'exclusivité et de prestige, les ventes en ligne, bien qu'encore minoritaires (5,3% des ventes totales), ont progressé de 23% sur la période 2008-2013, note Deloitte.

Le e-commerce a récemment fait l'objet de l'attention de plusieurs grands opérateurs du secteur, comme Tiffany qui a développé un site de vente dans 13 pays.

Pour certains acteurs du luxe "abordable", les ventes sur internet représentent désormais un volume plus important que celui réalisé dans leurs points de vente physiques, note le cabinet d'études.

Pour les plus gros acteurs, internet représente également "un moyen efficace de vendre leurs collections de l'année précédente, sans pour autant entamer leur prestige, en s'associant notamment avec la plateforme Yoox", fait remarquer Deloitte.

Le second semestre 2014 devrait également être marqué par plusieurs fusions-acquisitions dans le secteur, "dans une logique de recherche de croissance et de part de marché", prédit Stéphane Rimbeuf.

Sans donner d'indications sur de futures opérations, Deloitte souligne que ce mouvement de concentration devrait être porté par la poursuite du développement des classes moyennes et aisées dans les pays émergents, suscitant l'appétit des groupes français et américains pour des acteurs locaux dans le but d'étendre leur présence dans ces pays.

Les fusions devraient également avoir pour objectif de mieux contrôler la chaîne de valeur aussi bien en amont qu'en aval, alors que "la sécurisation de l'accès aux ressources devient une priorité de premier plan", note Bénédicte Sabadie-Faure.

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