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15 sept. 2011
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Famille Hermès: feu vert de la justice pour réorganiser le capital du sellier

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AFP
Publié le
15 sept. 2011

PARIS, 15 sept 2011 (AFP) - La famille Hermès a remporté jeudi une manche décisive dans la bataille qui l'oppose à LVMH après le feu vert accordé jeudi par la justice à son rempart de protection pour contrer les appétits du géant mondial du luxe LVMH.

Hermès
Patrick Thomas, gérant d'Hermès (manteau beige), et (face à lui,près de la cravate) Pierre-Alexis Dumas, directeur artistique, et Bertrand Puech,président de la société familiale(cravate bleue), ici réunis pour l'inauguration de la boutique Homme à New York. D.KAMBOURIS/AFP

La cour d'appel de Paris a donné son feu vert aux héritiers de Thierry Hermès pour réorganiser le capital, à savoir la création d'une holding enfermant 50,2% des actions familiales, sans être obligé de faire une offre publique d'achat (OPA) sur le solde, ce qui est la règle en cas de changement de contrôle d'une société cotée.

Comme le souligne la famille dans un communiqué, cela conforte "durablement l'indépendance du groupe Hermès", et même "pour les 20 ans à venir", s'est félicité depuis Shanghaï le gérant du sellier Patrick Thomas dans une déclaration à l'AFP.

Selon les statuts du futur holding qui verra le jour d'ici à la fin de l'année, les actions de la holding ne pourront être transférées qu'entre membres de la famille et ce n'est qu'à partir de 2031 que les associés de la holding pourront demander le rachat des actions de la holding, sous conditions.

Qui plus est, il instaure un droit prioritaire d'acquisition au profit de la holding sur 12,6% d'actions supplémentaires non transférées dans la holding.

Aucun obstacle ne se dresse donc à la constitution du rempart anti-OPA, un éventuel pourvoi en cassation de l'Association des actionnaires minoritaires (Adam), à l'origine de l'appel, n'étant pas suspensif.

Cette nouvelle victoire pour la famille Hermès, qui dans son ensemble détient 73% du capital du sellier, lui permet de voir s'éloigner le spectre au moins à court terme d'une prise de contrôle hostile de LVMH.

Le leader mondial du luxe contrôle aujourd'hui 21,4% du capital d'Hermès contre 17,1% à son arrivée il y a presque un an.

Ce d'autant que tous les héritiers n'ont pas signé le projet de création de holding laissant entrevoir des intérêts divergents, à l'instar de Nicolas Puech, qui détient 6% des actions et s'est dit ouvert il y a quelques mois à une éventuelle coopération avec le géant du luxe LVMH.

52 membres de la famille sur quelque 70 ont signé le projet de rempart début décembre.

Hermès avait remporté un premier round en janvier avec la décision de l'Autorité des marchés financiers (AMF) d'accorder à la famille la fameuse dérogation, estimant que la holding pouvait s'analyser comme une opération de reclassement entre personnes appartenant à un même groupe, sans incidence sur le contrôle d'Hermès.

La cour d'appel suivant encore l'AMF a estimé que l'existence d'un groupe familial Hermès était "incontestable" et que ses membres agissaient bien ensemble "comme un groupe familial de concert".

La présidente de l'Adam Colette Neuville s'est dite "déçue" de la décision de justice, précisant qu'elle devait d'abord étudier "sérieusement" les arguments de la cour avant de se lancer dans tout autre recours.

Pour elle, reconnaître qu'il y a eu avant action de concert alors que "cela n'a jamais été dit pose un sérieux problème sur le plan de l'information et du droit des actionnaires minoritaires".

Le groupe LVMH, qui n'a jamais contesté ce rempart, n'a pas souhaité commenter la décision de la cour d'appel.

Le géant du luxe "disposera toutefois maintenant d'un interlocuteur unique pour discuter", analyse un observateur sous couvert d'anonymat.

Jeudi, le titre Hermès a été suspendu à la Bourse de Paris dans l'attente de la décision de la cour d'appel et reprendra vendredi.

Mercredi soir, l'action avait terminé à 268,30 euros, en hausse de 2,48%. Depuis le début de l'année, elle a bondi de quelque 71%, défiant toutes les crises boursières.Par Dominique AGEORGES et Dorothée MOISAN

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