Un chiffre d’affaires de 25 millions d’euros en léger recul de moins de 1% par rapport à 2010, un résultat d’exploitation qui passe dans le négatif (de 2,5 millions à -700 000 euros) et une marge brute qui tombe de 61 à 52%. L’exercice 2011/2012, (passé sur 15 mois et clos fin mars) pour être raccord avec la date de clôture d’Izac STE JSR (société dans laquelle le groupe a pris une participation l’an passé), a été assez rude pour le groupe dirigé par Eric Sitruk. La société met en avant la quasi stabilité de ses ventes.

Collection Bel Air printemps-été 2012

En revanche, celles-ci ont pu être maintenues grâce à une politique promotionnelle qui a largement grevé la marge brute de la marque. L’effritement de cette marge serait aussi due à la faiblesse de l’Euro face à l’accroissement du prix des matières premières ainsi qu’à la hausse des salaires en Chine.

Pour faire face à cette situation, Fashion Bel Air annonce rapatrier une partie de sa production et faire en sorte que 30% de ses pièces, contre 5% l’an passé, soient réalisées en France. Une solution qui doit permettre à l’entreprise d’"optimiser la gestion de ses stocks" tout en offrant "une très forte réactivité face à une demande qui évolue continuellement".

Le groupe précise également vouloir rationaliser ses coûts supports à hauteur de 1,2 million d’euros. Eric Sitruk nous avait d’ailleurs précisé viser une réorganisation complète des services, un changement du concept magasin et l’abandon du showroom de la rue du Caire dans le Sentier.
Par contre Bel Air, sur son premier semestre 2012/2013, prévoit l’ouverture de cinq nouvelles boutiques en France.